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19 juin 2015

Que serait le Liban sans le Hezbollah?

Alors que le Courant du futur, (Al-Mustaqbal), et le 14 mars mènent une campagne de dénigrement, sans précédent, contre la Résistance, dans sa bataille contre les groupes takfiristes, un ambassadeur non arabe, en poste, à Beyrouth, a donné libre cours à sa pensée: sans le Hezbollah, le Liban n’existerait plus, depuis longtemps. A bon entendeur salut! 
S’exprimant, devant un groupe d’invités, dans sa résidence, sur les hauteurs surplombant Beyrouth, l’ambassadeur d’un pays non arabe a surpris son auditoire, par des propos libérés des contraintes du langage diplomatique. 
«Quelle que soit l’opinion que l’on peut avoir du Hezbollah, de ses relations avec l’Iran ou de sa vision de l’Occident, on ne peut qu’admettre que ce parti a consenti, ces trois dernières décennies, d’énormes sacrifices, qui ont permis de sauvegarder l’intégrité territoriale du Liban», a-t-il dit. «Sans la résistance du Hezbollah, une partie du pays serait, peut-être, toujours, occupée par les Israéliens, et sans sa présence, aux frontières Est, les groupes extrémistes auraient pris le contrôle d’une partie de la Békaa et du Liban-Nord», a ajouté le diplomate, avant de conclure: «Il faut reconnaître que, sans le Hezbollah, le Liban, tel que nous le connaissons aujourd’hui, aurait cessé d’exister depuis longtemps».
 Ces réflexions d’un diplomate, qui n’a aucune affinité politique ou idéologique particulière avec le Hezbollah, et aucun intérêt avec ce parti, devraient pousser un certain nombre de Libanais à interroger leur conscience. La campagne de dénigrement, qu’ils mènent, depuis que la Résistance a décidé de débarrasser le Liban de la menace des Takfiristes est-elle juste? Les pressions politiques, médiatiques et psychologiques exercées sur le Hezbollah et ses partisans –toutes appartenances politiques ou communautaires confondues- servent les intérêts de la patrie? Les reproches faits au Hezbollah, sur le fait qu’il n’agirait pas, conformément à un agenda libanais sont-ils pertinents? 
A en croire l’ambassadeur, la réponse à ces trois questions est non! Mais fallait-il attendre un diplomate étranger, pour parvenir à cette conclusion? Il ne faut pas avoir une grande capacité d’analyse, pour réaliser que le rôle joué par le Hezbollah, dans la défense de la souveraineté territoriale, donc, de l’indépendance du Liban, était crucial. En revanche, pour le reconnaître, il faut être doté d’une honnêteté intellectuelle, qui semble faire défaut à une partie de la classe politique. 

Le sacrifice des résistants. Pendant qu’une partie de la jeunesse libanaise continue sa vie, normalement, pratique ses activités habituelles ou s’adonne à ses loisirs, à Beyrouth, à Jounié, à Jbeil, à Tyr ou à Batroun, d’autres jeunes gens affrontent les groupes takfiristes, dans les montagnes du Qalamoun et dans le jurd d'Erssal. Ces résistants sont des jeunes, comme les autres: des employés, des ouvriers, des étudiants, parfois, détenteurs de diplômes supérieurs, qui ont répondu à l’appel du devoir, celui de libérer le territoire national de l’occupation takfiriste.
 Ces résistants sont, en majorité, des volontaires, qui, comme les autres jeunes libanais, ont des parents, des frères et sœurs et des amis. Mais ils ont décidé de mettre leur vie entre parenthèses, pour éloigner du Liban le danger représenté par les terroristes de l’«Etat islamique» et du «Front Al-Nosra», ces «barbares, qui sont à nos portes», pour reprendre les propos de Walid Joumblatt. 
Alors que la vie continue, ailleurs, au Liban, ces résistants supportent la chaleur du jour et le froid de la nuit, escaladent les montagnes, et partent à l’assaut des positions takfiristes. Chaque jour, ils réalisent un nouvel exploit, en libérant une colline, une plaine ou un plateau, de la présence des extrémistes. Les martyrs de la Résistance tombent, afin que le reste de la jeunesse libanaise puisse continuer à vivre normalement… afin que les habitants d'Erssal puissent reprendre possession de leurs 200 carrières de pierres, occupées par les terroristes.
 Pendant ce temps, certains «analystes» et hommes politiques aux relations douteuses se livrent à un décompte morbide des martyrs de la Résistance, en gonflant les chiffres, pour le compte de certaines ambassades, et pour tenter de saper le moral des partisans du Hezbollah. S’ils ont, encore, un brin de conscience, ces détracteurs devraient comprendre que, s’ils peuvent, aujourd’hui, exprimer leur opinion, c’est grâce aux martyrs de cette même Résistance, qu’ils s’emploient à dénigrer, par tous les moyens. 
 

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