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Les quatre Accords de libre-échange
Les électeurs sont invités à sélectionner la clique électoralistes (Libéral, Parti Québécois, CAQ, UMP, Socialiste, Front de Gauche, Conservateur, NPD, Républicain, Démocrate, Travailliste, etc.) qui obtiendra l’insigne honneur d’administrer les affaires de l’État policier des riches, pour le bénéfice exclusif des riches. Pendant ce temps, «Les vraies affaires !» se négocient en catimini dans l’antichambre des parlements et dans les suites d’hôtels luxueux à l’insu de ceux-là mêmes – politiciens – qui demain seront forcés d’entériner ces traités inégaux ayant une grande incidence sur la vie des salariés (1).
Quatre monstres commerciaux (quatre traités de libre-échange) sont en cours de négociation (ou a été paraphé) par les guignols politiques aux ordres de leurs patrons. Ces accords ont pour noms : Accord de partenariat transatlantique (APT), qui, même s’il ne concerne directement que les États-Unis et l’Union européenne, aura des conséquences majeures au Canada-Québec via l’Accord de libre-échange nord-américain (ALENA) en vigueur depuis 1994 (2). Accord économique et commercial global entre l’Union européenne et le Canada (AECG), le Trans-Pacifique Partnership (TPP) et Accord de libre-échange Canada Corée du Sud, le quatrième fils de Belzebuth qui sortira des manigances des négociateurs cachés derrière des entrées fermées (3).
Accord de partenariat transatlantique (APT)
L’APT, inspiré de l’Accord multilatéral sur les investissements (AMI), révèle la revue Coup/Rage (4), est en négociation depuis juillet 2013 entre les États-Unis et l’Union européenne. Ce sera un sommet dans le domaine de la dérèglementation ! L’objectif des négociateurs patentés est de contourner les réformes mises en place par les gouvernements américains et européens suite à la crise des subprimes de 2007-2008 (5). On se rappellera que ce montage financier, de type Pyramide de Ponzi, imaginé par les banquiers de la JP Morgan, consistait à mettre en marché boursier des «actifs» toxiques, amalgames de prêts hypothécaires sulfureux ; approuvés comme placements sécurisés par les agences de notation américaines (Moody’s, Standard and Poor’s), filiales des banques étatsuniennes qu’elles sont chargées de surveiller (6). Ce sont ces « actifs » toxiques que la Caisse de dépôt et placement du Québec acheta par milliards et avec lesquels elle « évapora » 40 milliards de dollars des épargnes des salariés québécois (7).
Accord commercial global entre l’Union européenne et le Canada
Cet accord (AECG) réglementera plusieurs secteurs économiques, le commerce des biens et des services, les investissements, la protection des investisseurs, l’attribution des contrats publics, la mobilité de la main-d’œuvre, les charges sociales. Selon le premier ministre Stephen Harper, cet accord aura plus d’impact sur la vie des Canadiens que l’ALENA en a eu depuis vingt ans (8). L’AECG renferme l’article 11 de l’ALENA, ce qui signifie que les administrations canadiennes des niveaux fédéral, provinciaux et municipaux doivent renoncer à une partie de leur souveraineté et abandonner leur juridiction à une Mission commerciale internationale (9). Cet accord économique inégal, avec la mise sur pied de tribunaux servant à protéger les droits des entreprises privées canadiennes et européennes, mettra l’ensemble de l’économie canadienne sous le joug des corporations qui ont initié des recours judiciaires pour l’abrogation du salaire minimum obligatoire, ou contre la limitation d’émissions de gaz toxiques (Pérou), sans manquer d’autoriser les exactions de l’industrie minière internationale où le Canada est un joueur majeur (10).
Tous les partis politiques canadiens, y compris les partis bourgeois québécois, ont applaudi à cette mise sous tutelle du droit financier, minier, commercial, social et politique canadien et québécois. À la lumière de ces accords supra nationaux importants et contraignants, tous auront compris que les velléités sécessionnistes dites frauduleusement «indépendantistes» d’une fraction des bouffons de la bourgeoisie québécoise sont risibles et nuisibles. Ces balivernes pseudo «souverainistes» sont avancées tandis que l’on soumet l’économie québécoise aux diktats de la concurrence internationale sauvage. Cette bataille sécessionniste rétrograde et réactionnaire voudrait placer la classe ouvrière à la remorque des capitalistes québécois. Ces turpitudes sécessionnistes dilapident les énergies ouvrières et détournent la colère étudiante et populaire des luttes de résistance quotidienne contre les politiques d’austérité, et des combats pour la conquête du pouvoir d’État par le prolétariat. Malheureusement, la signature de pétitions de protestation, les manifestations pacifiques, les sit-in devant les places boursières ne suffiront pas à faire reculer les apparatchiks politiques, sous-fifres du grand capital.
Trans-Pacifique Partnership
Cet accord est un traité de libre-échange qui vise à intégrer les économies de la zone Asie-Pacifique. Ce traité regroupe déjà Brunei, le Chili, la Nouvelle-Zélande et Singapour, auxquels veulent se joindre les États-Unis, l’Australie, le Canada, le Mexique, le Japon et le Pérou. Les États-Unis sont anxieux de se joindre à ce regroupement avant que la Chine, sa véritable rivale commerciale, n’y adhère, de façon à négocier férocement les conditions d’adhésion des Chinois. Les États-Unis espèrent ainsi mieux se positionner pour conserver leurs parts de marché dans cette région développée. Ce dernier avantage ne concerne qu’un certain nombre de produits ciblés (avionnerie, automobile, armement, énergie, prospection, technologie des communications), les États-Unis étant incapables de subvenir à leurs besoins domestiques dans nombre de secteurs de production. Ce sont les plus grands importateurs de la planète et depuis 1970 leur balance commerciale est lourdement déficitaire. En 50 ans, depuis 1960, l’importance du commerce extérieur étatsunien a chuté de 571 % dans le PIB national, un revers économique important. Sans compter que la balance des paiements courants (incluant les transferts de capitaux) est déficitaire depuis 1982, ce qui signifie que depuis trente ans le rapatriement des profits des multinationales monopolistes a cessé de compenser pour le déficit commercial gargantuesque (11).
Ce sont ces faits commerciaux qui entraînent l’effondrement de la monnaie américaine et non pas les tribulations de la monnaie étatsunienne qui amène la destruction de l’économie de ce pays. Il en est de même pour la zone euro, ce n’est pas la monnaie commune qui pose problème aux pays du marché commun et qui entraîne la crise européenne. C’est la dégénérescence de l’économie, l’ouverture des frontières à la concurrence étrangère (des salaires de famine) à l’intérieure de l’Espace Schengen qui entraîne les problèmes monétaires et sociaux dans toute la zone euro. La monnaie n’est qu’un outil, un instrument économique – si l’économie s’effondre – la monnaie s’effondre – jamais l’inverse.
«Les effets de ce traité (TPP) sont multiples : favorisation de la délocalisation d’emplois, pression pour importer la nourriture et diminuer les normes d’étiquetage, limitation de la liberté sur Internet, prolongation de la durée des brevets des médicaments (donc augmentation des frais, donc plus de risques pour la santé), permission aux entreprises de poursuivre les pays qui entravent leur accumulation de profits et, bien sûr, dérèglementation des marchés financiers» (12).
L’impérialisme canadien est très actif dans cette région du globe comme l’atteste la signature de l’Accord de libre-échange Canada Corée du Sud en mars 2014, éliminant, une fois en vigueur dans un an, pratiquement tous les tarifs douaniers entre les deux pays, la Corée du Sud s’étant engagée à en effacer 81,9 % dès le premier jour de son application tandis que le Canada a promis d’en retirer 76,4 %. D’autres droits de douane nécessiteront des dizaines d’années avant d’être complètement éliminés (13).
Cependant, il ne faut pas se fourvoyer, ce que les oligarques (et les réformistes gauchistes) appellent «dérèglementation néolibérale» est en fait la promulgation de nouvelles lois, de nouvelles normes et de nouveaux règlements plus aptes, espèrent-ils, à assurer la valorisation de leurs avoirs de même qu’une reproduction élargie du capital.
Nous l’avons souligné précédemment, ce ne sont pas les capitaux (productifs) qui font l’objet de la spéculation des banquiers (puisqu’il y a de moins en moins de marchés à conquérir il semble inutile de chercher à produire davantage sinon pour se repartager les marchés), mais les devises, les monnaies, les écritures comptables et les «actifs spéculatifs», volatiles et fragiles parce que nullement adossées à des marchandises ayant une valeur tangible, qui sont l’objet de leur convoitise. Ils savent tous pourtant que la spéculation boursière sur du vent engendrera un nouveau krach boursier, mais ils ne peuvent s’en empêcher. Ils seront déçus les capitalistes, car même en étendant mondialement leur prévarication et la «tonte des coupons» – et même en élargissant les aires géographiques d’accumulation des devises – ils ne parviendront pas à résoudre le paradoxe de la baisse tendancielle du taux de profit moyen (alors que la masse d’argent augmente) inscrit dans les gènes du système économique capitaliste parvenu à son stade suprême de dégénérescence impérialiste moderne.
À ceux qui suggèrent de contrebalancer la mondialisation néo-libérale par la création de structures internationales dont la création d’alliances multinationales d’États impérialistes qui cogiteraient des lois supranationales de réglementation bancaire et monétaire comme le Glass Steagall Act II (14), nous répondons que de telles agences de gouvernances et de tels organismes internationaux existent déjà, ils ont pour nom ONU, OCDE, CPI, FMI, BM, OMC, OMI, OIT, OACI, Union européenne, et tous ils contribuent au saccage de l’économie (15). Selon Le Monde diplomatique : «Cinq ans après l’irruption de la crise des subprimes, les négociateurs américains et européens ont convenu que les velléités de régulation de l’industrie financière (sic) avaient fait leur temps. Le cadre qu’ils veulent mettre en place prévoit de lever tous les garde-fous en matière de placements à risques et d’empêcher les gouvernements de contrôler le volume, la nature ou l’origine des produits financiers mis sur le marché» (16).
De la nécessité de la crise économique systémique
Le bon sens financier et la logique commerciale commandent que ces produits boursiers sulfureux soient prohibés. Mais comme ils sont très lucratifs, du moins pour les émetteurs de ces papiers, et comme ils constituent la seule façon de faire tourner l’argent, d’un cycle économique à un autre, les banquiers ne peuvent s’en priver et ils travaillent sans relâche à dérèglementer, en réalité à modifier les règlements des secteurs financiers, afin de réintroduire ces pratiques frauduleuses et à terme suicidaires.
Les banquiers, les milliardaires, les politiciens et les oligarques sont totalement impuissants à empêcher le développement spéculatif inéluctable de ce qu’ils appellent l’économie « irréelle », et qui pourtant est bien réelle comme le prochain krach boursier le leur rappellera. Ils ne sont que des pions, des apparatchiks de l’appareil financier, entraînés par les lois nécessaires du développement économique impérialiste moderne.
Sur ces lois économiques, nul n’a de prise – le mode de production et les rapports de production impérialistes modernes fonctionnent ainsi dans leur course au profit pour assurer la valorisation du « capital monétaire inflationniste » (sic) et ils entrainent ainsi le système à sa perte inexorable. En effet, ce mécanisme purement monétaire et spéculatif est totalement dissocié du cycle de valorisation et de reproduction du capital industriel et marchand. Si bien que la bourse peut engendrer des masses énormes de profits monétaires – d’actifs corporatifs spéculatifs frauduleux – tout ce numéraire n’est que du papier, des entrées aux livres de comptes corporatifs, sans aucune valeur matérielle réelle, car aucune de ces inscriptions n’est passée par l’étape obligatoire de la production de plus-value industrielle et marchande – là ou se crée toute richesse sous le mode de production capitaliste-impérialiste.
Fondamentalement, c’est la compréhension et la conscience de cette nécessité implacable des lois économiques capitalistes qui distinguent un économiste marxiste des différentes variantes d’opportunismes et de réformismes de gauche comme de droite. Les lois qui régissent le mode de production capitaliste ne peuvent être transgressées – manipulées – modifiées – elles sont impératives, obligatoires, imprescriptibles et contraignantes ; qui ne s’y soumet s’attire de graves problèmes et qui leur obéit appelle de graves crises systémiques. Il n’y a aucune porte de sortie, et personne ne peut sauver ce bateau ivre lancé contre Prométhée, voilà ce que Marx a voulu signifier à l’humanité. Ce mode de production doit être renversé et remplacé par un mode de production planifié.
C’est la raison pour laquelle nous certifions que la dérèglementation-règlementation des secteurs boursiers, financiers, bancaires, monétaires, du prêt à la consommation et des emprunts gouvernementaux (dette souveraine) vont se poursuivre parallèlement aux mesures d’austérité qui accompagnent ces politiques économiques suicidaires mais nécessaires, n’en déplaise aux réformistes gauchistes et droitistes.
La politique de la classe ouvrière
La classe ouvrière existe plus que jamais, elle est peu présente sur la scène politique il est vrai, mais cela va changer. Le problème pour la classe ouvrière et pour l’ensemble des salariés ce n’est pas que ces accords commerciaux soient bilatéraux, plurinationaux, transnationaux ou multinationaux, le problème ce sont les objectifs que poursuivent tous ces accords, traités inégaux et alliances contre nature. Ils visent à créer les conditions juridiques, politiques, diplomatiques et militaires:
- pour une pleine expansion économique impérialiste;
- pour assurer la consolidation de la division internationale inégale du travail entre les différents pays signataires;
- pour consolider l’accaparement des ressources naturelles (énergie, minerais, forêts, eau, agriculture, pêches);
- pour favoriser le contrôle des marchés et de la production anarchique;
- et surtout, ils ont pour but d’assurer la spoliation de la plus-value ouvrière, le plus commodément possible par les grandes corporations monopolistes qui ne souffrent d’aucune allégeance nationale.
Le capital n’a pas ni patrie, ni nationalité, il n’a pas d’émotivité et n’a pas d’allégeance de classe. Le capital sert celui qui lui permet de fructifier, de se reproduire et d’accomplir son cycle de reproduction élargie jusqu’à sa disparition inéluctable.
La crise systémique de l’impérialisme moderne découle de cette contradiction. Malgré l’extension sauvage des conditions, des normes, des lois, des traités inégaux et des accords de non-réciprocité, la tendance à la diminution de la reproduction élargie du capital «productif» est inexorable et aucun traité ne peut inverser ce cycle dépressif. Abolir ces accords, déchirer ces traités, rejeter ces alliances d’affaires, commerciales, économiques et militaires ne sert à rien. Chaque fois, le système économique impérialiste reconstituera ces partenariats nécessaires à l’accaparement de la plus-value ouvrière et à sa concentration monopolistique, car cette concentration est une condition obligée de sa reproduction élargie – finalité ultime de ce mode de production moribond.
«La finalité constante de la production capitaliste est d’engendrer, avec le minimum de capital, un maximum de plus-value (…) Dans cette conception les ouvriers eux-mêmes apparaissent comme ce qu’ils sont dans la production capitaliste : de simples moyens de production, et non une fin en soi, ni la finalité de la production» (17).
Pour les ouvriers et leurs alliés (les autres salariés, les étudiants, les travailleurs immigrants), il est très difficile de s’opposer à la signature de ces accords négociés en secret et signés par les gouvernements à la solde des riches. Chaque fois que des référendums ont été organisés, visant à faire entériner ces traités par les salariés, ou bien les dés étaient pipés, ou encore les résultats ont été ignorés. Conséquemment, est-il futile de résister de toutes nos forces et par tous nos moyens aux conséquences de ces traités et de ces accords inégaux sur notre quotidien, au foyer, au travail, au bureau, sur le chantier, au supermarché et dans nos quartiers ? NON ! Il est obligatoire, indispensable et nécessaire que chaque ouvrier et ses alliés résistent férocement et opiniâtrement, par tous les moyens à leur disposition, aux conséquences néfastes, immédiates et à long terme, de ces traités inégaux, de ces accords inéquitables et de ces alliances multinationales de non-réciprocité. Lutter contre leurs effets sur notre pouvoir d’achat, sur nos conditions d’emploi, sur les cadences de travail, contre les mesures d’austérité qui viennent avec la crise et qui servent à faire payer ceux qui en pâtissent sans jamais avoir l’opportunité d’apporter leurs solutions à ces malversations en édifiant une nouvelle économie politique socialiste.
(1) « Ensemble, pour les vraies affaires ! » était le slogan électoraliste du Parti libéral du Québec lors des élections bidon du 7 avril 2014.
(2) On trouvera une description de l’ALENA à cette adresse : http://www.international.gc.ca/trade-agreements-accords-commerciaux/agr-acc/nafta-alena/index.aspx?lang=fra
(4) Nous remercions le journal Coup/Rage de la CLAC de Montréal, de nous avoir permis de nous inspirer de leur article. Coup/Rage. Printemps 2014. Page 11-12. http://www.clac-montreal.net/
(6) L’arnaque de type Pyramide de Ponzi est connue depuis les années 1920 et pourtant les grandes banques d’affaires la pratiquent toujours avec quelques modifications cosmétiques comme ici dans la vente de paquets d’hypothèques risquées que chaque spéculateur refilait au suivant. Le drame de la Caisse de Dépôt et de Placement étant de s’être fait prendre avec la patate chaude entre les mains entre deux transactionshttp://www.captaineconomics.fr/actualite-economique/item/375-pyramide-ponzi-systeme-pyramidale-madoff-albanie
(7) Robert Bibeau (2014) Le déclin de l’impérialisme contemporain. 60 pages. Téléchargez le feuillet gratuit http://www.robertbibeau.ca/VolumeDeclin.html
(8) Cet accord commercial récent est présenté ici: http://fr.wikipedia.org/wiki/Accord_%C3%A9conomique_et_commercial_global. Voir aussi, http://www.les7duquebec.com/7-au-front/le-crash-boursier-est-a-nos-portes-et-les-experts-radotent/
(9) http://www.tradejustice.ca/fr/. Voir aussi http://www.international.gc.ca/trade-agreements-accords-commerciaux/topics-domaines/disp-diff/nafta.aspx?lang=fra
(11) http://perspective.usherbrooke.ca/bilan/servlet/BMTendanceStatPays?codeTheme=7&codeStat=NE.RSB.GNFS.Z&codePays=USA&codeTheme2=1&codeStat2=x&langue=fr . Voir aussi http://data.lesechos.fr/pays-indicateur/etats-unis/balance-des-paiements-courants.html
(12) Coup/Rage. Printemps 2014. Page 11-12. http://www.clac-montreal.net/
(17) Karl Marx, Le Capital, Théories Sur la Plus-Value II, Éditions Sociales, pages 654.http://marxisme.fr/telecharger_musiques_mp3_livres_communistes.htm
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