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9 mai 2015

Rohani dénonce les "vendeurs d'armes" occidentaux


"Que tel pays américain ou européen ne se glorifie pas d'avoir vendu plus d'armes à tel ou tel pays" alors que le Moyen-Orient est "confronté aux massacres, à la terreur, aux explosions", dénonce le président iranien.
Le président iranien Hassan Rohani a dénoncé mardi les pays occidentaux qui "se glorifient" de leurs contrats d'armement au Moyen-Orient, sans toutefois nommer la France qui a signé un contrat avec le Qatar portant sur la vente d'avions de combat.

"Que tel pays américain ou européen ne se glorifie pas d'avoir vendu plus d'armes à tel ou tel pays" alors que le Moyen-Orient est "confronté aux massacres, à la terreur, aux explosions", a déclaré M. Rohani dans un discours diffusé en direct par la télévision d'Etat, accusant les pays vendeurs d'armes de créer "injustement la peur entre les pays de la région". "Ils viennent (..) et se glorifient d'avoir vendu des milliards de dollars ou d'euros d'armes aux pays de la région", a lancé le président iranien, en s'interrogeant: "C'est ainsi qu'on veut développer l'industrie? C'est comme ça qu'on veut créer des emplois dans les pays occidentaux? L'emploi des ouvriers dans telle industrie d'armements avec le massacre des gens à Bagdad, Damas et Sanaa?".

Cette déclaration intervient alors que le Qatar a signé lundi un contrat estimé à 6,3 milliards d'euros pour l'acquisition de 24 avions de combat Rafale, en présence du président français François Hollande. Après la signature de ce contrat à Doha, M. Hollande s'est rendu à Riyad où il doit assister mardi à un sommet du Conseil de coopération du Golfe (CCG).

Puissance chiite régionale, l'Iran soutient les rebelles Houthis au Yémen et dénonce vigoureusement les raids quotidiens menés par l'Arabie saoudite et ses alliés arabes sunnites, dont le Qatar, contre les positions de la rébellion. L'Iran et l'Arabie saoudite s'opposent aussi à propos des crises en Syrie, en Irak, au Liban et à Bahreïn. Téhéran, qui fournit une aide militaire et financière à plusieurs groupes armés palestiniens et au Hezbollah libanais, reconnaît avoir des conseillers militaires en Syrie, où ils soutiennent le régime du président Bacahr el-Assad, et en Irak mais dément la présence de ses troupes au Yémen.

Les monarchies arabe du Golfe, à commencer par l'Arabie saoudite, saluent la fermeté française dans la négociation avec Téhéran sur son programme nucléaire, soupçonné de dissimuler un volet militaire.

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