Les attentats à la voiture piégée qui ont endeuillé la Turquie ont eu lieu dans la ville de Reyhanli et la région (le Hatay) favorables au gouvernement syrien et où l’exaspération à l’égard des réfugiés venus du pays voisin n’a cessé de croître.
Non pas que les gens de la province répugnent à aider des voisins en difficulté, mais plus vraisemblablement qu’ils ne supportent plus les agissements des réfugiés en question.
Ces derniers étant avant tout des miliciens et des hommes d’affaires se comportent comme tels : ils tiennent des commerces dans lesquels ils vendent à bas prix les marchandises pillées de l’autre côté de la frontière et ils se promènent en armes, comme s’ils étaient en terrain conquis ou à… conquérir.
C’est de fait un Etat dans l’Etat qui s’est constitué au Hatay sous les auspices d’un gouvernement turc qui aura sans doute bien du mal à faire rentrer dans sa boîte le «diable» qu’il a encouragé à combattre les autorités du pays voisin.
Ce «diable» ignore les frontières et pour lui, le Hatay fait partie de la Syrie, et c’est là un point où il est d’accord avec Bachar al-Assad.
Mais à la différence de Bachar al-Assad, les takfiristes et autres «djihadistes» vont faire, et font déjà, comme si la frontière n’existait plus.
Si cette situation n’est déjà pas reluisante telle quelle, elle risque de s’envenimer aussi bien en cas de victoire que de défaite des «rebelles».
En effet, en cas de victoire les rebelles parvenus au pouvoir à Damas (ou à Alep) revendiqueront officiellement la province du Hatay. En cas de défaite, ils seront contraints de refluer en masse dans la province où ils animeront une guérilla cette fois hostile au gouvernement turc.
Non pas que les gens de la province répugnent à aider des voisins en difficulté, mais plus vraisemblablement qu’ils ne supportent plus les agissements des réfugiés en question.
Ces derniers étant avant tout des miliciens et des hommes d’affaires se comportent comme tels : ils tiennent des commerces dans lesquels ils vendent à bas prix les marchandises pillées de l’autre côté de la frontière et ils se promènent en armes, comme s’ils étaient en terrain conquis ou à… conquérir.
C’est de fait un Etat dans l’Etat qui s’est constitué au Hatay sous les auspices d’un gouvernement turc qui aura sans doute bien du mal à faire rentrer dans sa boîte le «diable» qu’il a encouragé à combattre les autorités du pays voisin.
Ce «diable» ignore les frontières et pour lui, le Hatay fait partie de la Syrie, et c’est là un point où il est d’accord avec Bachar al-Assad.
Mais à la différence de Bachar al-Assad, les takfiristes et autres «djihadistes» vont faire, et font déjà, comme si la frontière n’existait plus.
Si cette situation n’est déjà pas reluisante telle quelle, elle risque de s’envenimer aussi bien en cas de victoire que de défaite des «rebelles».
En effet, en cas de victoire les rebelles parvenus au pouvoir à Damas (ou à Alep) revendiqueront officiellement la province du Hatay. En cas de défaite, ils seront contraints de refluer en masse dans la province où ils animeront une guérilla cette fois hostile au gouvernement turc.
Source : Al Manar
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