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6 déc. 2013

Une quarantaine d’ONG internationales exhorte la fin des démolitions de maisons palestiniennes en Cisjordanie

Un collectif de 36 organisations de défense des droits de l'Homme a exhorté «Israël» à mettre un terme à la destruction de maisons des Palestiniens en Cisjordanie occupée.

«Israël a détruit 207 maisons et propriétés palestiniennes, déplaçant 311 Palestiniens depuis juillet dernier» dénonce le collectif dans un communiqué.
«Ces démolitions, contraires au droit international, ont chassé des familles palestiniennes de leurscommunautés et de leurs terres, accru la pauvreté et les besoins en aide humanitaire», poursuit le communiqué.
Les démolitions «facilitent souvent l'expansion de colonies israéliennes illégales, 60% d'entre elles intervenant dans des communautés palestiniennes».
Les organisations signataires, parmi lesquelles Amnesty International, Human Rights Watch (HWR) et plusieurs associations, demandent «un arrêt immédiat» des démolitions.

Charge virulente du CICR

Lundi dernier, le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) a également dénoncé la politique d'occupation de l'entité sioniste. 
Rompant avec les habitudes de confidentialité de l'institution, son président Peter Maurer a décidé de dénoncer publiquement la politique d'occupation israélienne en des termes fort peu diplomatiques.
Dans un article publié lundi 2 décembre dans la Revue internationale de la Croix-Rouge, à l'occasion du 150e anniversaire du mouvement, M. Maurer pointe «la pression constante sur la population palestinienne», «l'usage excessif récurrent de la violence armée» et «l'incapacité d'une génération de décideurs à trouver des moyens constructifs pour améliorer la vie de millions de Palestiniens».
L'organisation humanitaire est présente en Palestine occupée depuis 1948. Il s'agit d'une de ses plus anciennes missions. L'occasion d'avoir une analyse «honnête», selon Peter Maurer, de la politique de l'entité israélienne à l'égard des Palestiniens.
Le mur de séparation érigé à l'intérieur de la Cisjordanie est «un cas d'espèce», écrit le président. «De la façon dont elle a été conçue, construite et est maintenant gérée, la barrière ne peut être justifiée comme une mesure de sécurité, car elle consolide et perpétue la présence des colonies.»
La poursuite de la colonisation est d'ailleurs contraire au droit international humanitaire, réaffirme le président du CICR, puisqu'elle modifie l'équilibre démographique de la Cisjordanie. Enfin, «Israël» ne saurait se dédouaner de la «situation économique et sociale déprimante» de la bande de Gaza, car il contrôle toujours ses frontières.
«Ces positions ne sont pas nouvelles, mais nous n'avions peut-être jamais été aussi affirmatifs», explique Juan Pedro Schaerer, chef de la délégation du CICR à «Tel-Aviv». «La nouveauté est que nous souhaitons aujourd'hui ne plus nous limiter au seul dialogue bilatéral avec les autorités, susciter un débat constructif au sein de la société israélienne et nous exprimer clairement et publiquement sur ces questions. L'article de Peter Maurer sera suivi par d'autres initiatives dans un proche avenir», annonce-t-il.

Source : sites web via french.alahednews.com


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