Les forces du 14 Mars ont ouvert les portes du Liban vert, devant les périls obscurs... Cette équation n'est ni calomnie, ni diffamation contre un camp qui s'est employé dans les dernières années à défendre les phénomènes illégaux.
Oui. L'organisation Al-Qaïda se trouve aujourd'hui au Liban. Les périls de l'extrémisme sont imminents. Mais tous les Libanais reconnaissent-ils ce fait?
Le parti du Futur et ses alliés du 14 Mars, qui ont justifié le double attentat terroriste perpétré contre l'ambassade iranienne à Beyrouth, se sont montrés la conscience soulagée, en exposant, via les chaines télévisées, les causes de l'entrée d'Al-Qaïda au Liban. Ce sont ces mêmes parties qui avaient démenti, il y a deux ans, les propos du ministre de la Défense, Fayez Ghosn. Ce dernier avait mis en garde contre le trafic des armes et le passage des combattants d'Al-Qaïda vers le territoire libanais.
Ce sont eux-mêmes qui avaient convoqué le ministre Ghosn à la commission parlementaire de la Défense pour l'interroger et lui demander ses comptes, suite à ses déclarations...
Ceux-là lancent à l'heure actuelle leurs fameuses théories, qui ne sont que des justifications pour légitimer la présence d'Al-Qaïda dans le pays des Cèdres.
Le courant, plongé dans la confusion suite à ses échecs successifs, constitue aujourd'hui un fer de lance dans la défense des crimes des groupes takfiris au Liban. Comment un courant qui prétend adopter la laïcité et la lutte pour édifier un état civil, peut-il s'harmoniser avec les idéologies d'Al-Qaïda et ouvrir les portes du Liban devant ses crimes?
Une source bien informée estime que plusieurs causes poussent le 14 Mars à adopter Al-Qaïda :
En premier lieu, le Futur veut se présenter en tant que courant modéré, avec lequel l'alliance est nécessaire. Sinon il serait remplacé par l'extrémisme. De ce fait, le parti de Hariri se considère comme la seule alternative au terrorisme. Lui ou le chaos.
Dans sa ligne de conduite, le Futur a appuyé tout genre d'extrémisme politique et religieux dans les régions libanaises. Suite à son soulèvement contre l'Etat, lors de l'arrestation du dénommé Chadi Maoulaoui, accusé de terrorisme à Tripoli, le courant bleu a transformé la ville en foyer de tension, affranchi du contrôle de l'armée et des services de sécurité. Une ville qui attire les terroristes du Font Al-Nosra et de l'Etat Islamique de l'Irak et du Levant, sous la couverture des refugiés ou d'opposants syriens. L'Etat n'ose même pas arrêter un recherché par la justice dans l'émirat du Futur. Les députés «de la haute voix», tel Mouin Merhebi et Khaled Daher sont toujours à l'affut.
A Saïda, le courant de Saad Hariri n'a pas hésité à être le parrain de l'agresseur de l'armée libanaise, par ses armes miliciennes et les dogmes d'Al-Qaïda.
Ahmad Al-Assir a joui de l'appui politique, logistique, moral et matériel des deux députés de Saïda. Fouad Siniora réclame d'interroger l'armée pour avoir attaqué le projet du mini-état d'Al-Assir dans la capitale du sud. Pour sa part, Bahia Hariri s'est chargée du suivi du dossier judiciaire des détenus pro-Assir, inculpés pour le meurtre des soldats de l'armée. La députée est dernièrement parvenue à améliorer «les conditions de la détention» de ces inculpés. En effet plus de 20 détenus pro-Assir ont été transportés de la prison de Rihanieh à celle de Jezzine, réservée aux étrangers détenus dans des affaires ordinaires et où les mesures de sécurité sont insuffisantes pour la détention de criminels ayant combattu l'armée.
Le courant du Futur a persévéré dans ses efforts visant à paver la voie à Al-Qaïda au Liban, en œuvrant pour semer la zizanie entre une partie des Libanais et l'armée libanaise.
Les députés du Futur et sa machine médiatique ont pris l'armée pour cible. Ils s'en sont pris à la troupe à Saïda et à Tripoli. À Ersal, les soldats ont été tués à sang froid. Leurs corps mutilés. Mais on interdit à l'armée de poursuivre les criminels. Au contraire, le 14 Mars affiche sa solidarité avec ces derniers, dans une tentative flagrante de saper le prestige de l'institution militaire.
Le résultat est catastrophique. L'organisation Al-Qaïda œuvre pour enrôler des jeunes, dupés par une haine confessionnelle et sectaire détestable. Des kamikazes et des attentats dans différentes régions libanaises. Des dizaines de victimes innocentes. Des députés qui recherchent des excuses pour atténuer ou justifier l'atrocité du crime.
Oui, c'est «le danger obscur» qui plane sur le Liban, en raison des politiques du courant bleu.
Source : Al-Ahednews
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