Profitant de la réception des Celtics, les Pacers ont offert un nouveau récital ce dimanche. Tandis que Paul George y allait de ses 24 points et que Lance Stephenson compilait un nouveau triple-double, Indiana a en effet étrillé Boston 106-79 et a ainsi conforté son statut de leader dans la Conférence Est.
Les deux défaites concédées coup sur coup face à Detroit et à Miami sont oubliées. Après avoir étrillé les Rockets 114-81, les Pacers ont remis ça face aux Celtics. Les troupes du Massachussetts ont bien fait illusion le temps du premier quart, pointant ainsi à hauteur de leurs hôtes après deux minutes dans le deuxième acte (23-23), mais pour le reste, la rencontre a bien été à sens unique. Après avoir pris ses aises sur un 9-0 en moins de deux minutes, Indiana n’a ensuite eu de cesse de creuser l’écart, atteignant ainsi la pause avec 15 longueurs d’avance (52-37) avant d’enfoncer le clou au retour des vestiaires et de terminer sur une nouvelle victoire XXL (106-79).
Et si Roy Hibbert avait commencé pied au plancher, pour finir avec 15 points et 12 rebonds au compteur, c’est ensuite Paul George qui a pris le relais, inscrivant notamment 18 points dans le seul troisième quart pour finir meilleur marqueur du match avec 24 points à 9 sur 13 aux tirs. Pour autant, la performance statistique du jour est à mettre au crédit de Lance Stephenson, l’homme à tout bien faire et qui a signé, face aux Celtics, son troisième triple-double de la saison. La réussite n’était certes pas au rendez-vous comme en atteste son 5 sur 15 aux tirs, mais l’arrière des Pacers n’en a pas moins compilé 12 points, 10 rebonds et 10 passes.
Ajoutez-y les 12 points et surtout le 4 sur 5 à longue-distance du revenant Danny Granger à trois points et le compte était bon, Ian Mahinmi se mêlant même à la fête avec 4 points, à 2 sur 2, 8 rebonds, 4 passes et 2 interceptions en 22 minutes. C’en était évidemment trop pour des Celtics dominés au rebond (53-41) et auteurs d’un piètre 38% aux tirs. Avery Bradley, avec ses 13 points et 6 rebonds, ne pouvait évidemment suffire.
Brad Stevens, le coach des Celtics, ne pouvait qu’applaudir. "Je n’ai pas souvenir d’avoir vu une équipe d’Indiana aussi forte, devait bien avouer ce fan de toujours des Pacers, quand vous pensez qu’ils ajoutent désormais Granger, ça fait peur. C’est vraiment une équipe complète et je pense que ce ne sont plus les Pacers qui mènent la chasse, mais que ce sont les Pacers qui doivent être chassés." Pas sûr néanmoins qu’on l’entende de cette oreille en Floride…
source : sports.fr
Le National Emancipé 2013
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