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1 mars 2012

Sarkosy, la Franc-maçonnerie et le CRIF

François Stifani (Grand Maître désavoué) de
 la GLNF Grande Loge nationale française
En rappelant que « la France ne reconnaîtrait jamais un Etat palestinien déclaré de manière unilatérale ». Sarkozy tient des propos les plus « pro-israéliens » prononcés par lui depuis longtemps, lui qui pour des considérations politiques devait s’aligner sur les thèses antisionistes du Quai d’Orsay. Mais élections présidentielles obligent, le président-candidat français se rachète auprès des juifs de France.

Le CRIF et la Franc-maçonnerie

Profitant du dîner du CRIF auquel il était convié rattrape une erreur commise le 24 janvier 2012 lors de la commémoration du 15ième anniversaire des francs -maçons de France, où le président Nicolas Sarkozy présenta ses vœux à ces derniers, représentés par l’Institut Maçonnique de France (IMF) invité à l’occasion à l’Elysée mais erreur fatale, Les invités comptaient 80 francs-maçons, des dignitaires ou d’anciens dignitaires des dix obédiences membres de l’IMF. Comme rapporté par le journaliste de L’Express François Koch dans son blog « la lumière ». Mais Sarkozy avait oublié d’inviter en temps opportun l’ancien Grand Maître du Grand Orient de France GODF
Jacques Lafouge, l’invitation ayant tardé à arriver à cause de la confusion d’adresse, qui s’est mis en colère contre cette négligence de l’Elysée et adressa une lettre ouverte à Sarkozy. L’autre Grand Maître Guy Arcizet a boycotté la cérémonie, faisant observer que « Nicolas Sarkozy n’a pas présenté ses vœux aux francs-maçons en 2010 et en 2011… et que s’il le fait en 2012, c’est qu’il y a une élection présidentielle ».Une autre personnalité franc-maçonne non-négligeable de part son poids politique aussi(Stifani) avait été contournée. Ces manquements vis-à-vis de la franc-maçonnerie, ce contre-pouvoir que Pascal Catuogno, cinéaste qui a réalisé un film sur la franc-maçonnerie décrit comme « un groupe qui compte, donc on l’entretient. C’est toujours bon pour un homme politique d’avoir un Franc-maçon à côté de lui plutôt que de ne pas en avoir. A-t-il soutenu en précisant que les Francs-maçons qui se réunissent par corporation : La fraternelle des boulangers, des sportifs, des parlementaires…, ces groupes peuvent avoir une certaine influence. Autant de « fraternelles », cela peut constituer un lobby. Afin de rectifier le coche, et tentant de corriger l’image négative qu’il s’est forgée dans la communauté juive de France, Sarkozy a déclaré « apporter son soutien à la revendication du Premier ministre Benyamin Netanyahou quant à une reconnaissance d’Israël comme « patrie du peuple juif » par les palestiniens ». Si cette déclaration est un stéréotype ; elle lui permet néanmoins du coup, de s’assurer la sympathie du CRIF pour compenser le mécontentement des francs-maçons. Nous pouvons lire sur Wikipédia que le CRIF a déjà été courtisé par Nicolas Sarkozy avant l’élection présidentielle de 2007 et il est resté un interlocuteur attentionné. Le vice-président du CRIF, Meyer Habib assure les relations entre le président français et Netanyahou, dont il est l’un des plus influents conseillers et œuvre à orienter le CRIF vers un soutien inconditionnel d’Israël avant même de représenter les intérêts des Juifs en France. Dans ce sillage, il s’en est pris à Raymond Barre qu’il accuse de « rejoindre l’extrême droite », ce dernier ayant dénoncé un « lobby juif, capable de monter des opérations indignes ».Le CRIF avait d’ailleurs pris position en faveur de la barrière de sécurité israélienne édifiée entre Israël et les Territoires palestiniens occupés. N’en déplaise au CRIF, l’écrivain Jean Robin, dans son ouvrage La Judéomanie, s’interroge sur la participation d’un certain nombre de ministres au dîner annuel du CRIF : « Est-ce conforme aux principes de Notre République? » se demande t’il. Pour lui, « le gouvernement attise le communautarisme en France en acceptant de participer, et ce aussi massivement, à ce dîner annuel ». Wikipédia rapporte que depuis dix ans, l’idée qu’Israël est de nouveau menacé dans son existence se propage dans la communauté juive.» Au moment de la seconde Intifada, des Juifs de France ont pu avoir le sentiment d’être insuffisamment protégés contre ce qu’ils qualifient de « violences antisémites », accusant le gouvernement de Lionel Jospin de «laxisme». Les questions sécuritaires ayant marqué l’élection présidentielle de 2002, les voix des Juifs se sont reportées vers la droite. Les relations entretenues avec ce genre d’institutions ainsi que celle des francs-maçons est un enjeu politique important.

Pourquoi l’Elysée de Sarkosy s’intéresse t-il autant à ces deux composantes, qui sont –elles au juste ?

En homme politique averti, Sarkosy sait que le poids de la composante du CRIF et celle de la franc-maçonnerie française est décisif dans l’électorat. Il faut donc les cultiver à un moment donné pour pouvoir réunir autour de lui des personnes qui vont lui permettre d’être élu. Cela signifie qu’il va falloir tenir compte des Francs-maçons comme il va tenir compte d’autres groupes de pensée. Tel celui développé par le CRIF.


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