Blogger Tips and TricksLatest Tips And TricksBlogger Tricks

16 févr. 2012

Le « jambon-beurre » ne connaît pas la crise

Vendu environ 2,64 €, le sandwich jambon-beurre a été dégusté plus de
 deux milliards de fois l’an dernier. ( (MAXPPP/ALTOPRESS/É. AUDRAS.) )
Il est la vedette incontestable de la vente à emporter. Celui qui, depuis des années, remporte les suffrages des papilles des Français. Lui, c’est le sandwich jambon-beurre. Environ 2,64 € de bonheur à déguster sur le pouce. Depuis hier et jusqu’à ce soir, à Paris, le salon Sandwich and Snack Show, consacré à la restauration rapide, lui doit tout, ou presque.

Car autour du traditionnel sandwich, englouti plus de deux milliards de fois en 2011, le marché de la vente à emporter explose et se diversifie. Soupes, burgers bio, pâtes en « box » ou encore plats mitonnés au wok, tout est bon pour attirer les gastronomes pressés. Et ça marche !

Le marché du « snacking » atteint aujourd’hui 32,7 Mds€ de chiffre d’affaires, selon le cabinet spécialisé Gira Conseil. Rien qu’avec les sandwichs le chiffre d’affaires s’envole avec 6,62 Mds€. Sans compter le succès inconditionnel des pizzas, estimé à 5,479 Mds€. Et, dans les allées du salon Sandwich and Snack Show, on sent bien que le marché est juteux. Chaque stand y va de sa nouveauté, de son petit plus pour capter les ultimes réticents. Mais ils sont rares, désormais, à résister à l’appel de la restauration rapide.

La preuve : un repas sur quatre est pris à emporter au travail, un sur deux pendant un voyage. La raison de ce succès? « Les Français sont fans de vente à emporter, assure Bernard Boutboul, le directeur de Gira Conseil. Si, aux Etats-Unis, 50% de la vente alimentaire est à emporter, elle atteint 49% en France. Mais, contrairement aux Américains, les Français ne mangent pas en mouvement et, de par leurs racines culinaires, ils veulent de la très haute qualité. »

Bref : le gourmand de France ne veut pas uniquement de la mayonnaise et de la friture. Il cherche les produits bio, de la viande de qualité et les fameux cinq fruits et légumes par jour. Mais, crise oblige, s’il est parfois prêt à mettre la main au porte-monnaie pour déguster de bons petits plats à emporter, il ne veut pas non plus faire de folies! « Certaines enseignes très chères plaisent beaucoup aux urbains, décrypte Bernard Boutboul. Mais elles ne sortent souvent pas du périphérique parisien. Des tentatives vont être faites en 2012 pour voir si, ailleurs, les consommateurs pourront payer entre 11 et 12 € pour manger chez Cojean plutôt que 6 ou 7 € à la Brioche dorée. Ce n’est vraiment pas sûr… »

Le Parisien


Aucun commentaire: