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| Un baiser stimule la même partie du cerveau que la cocaïne. ( LP / Delphine Goldsztejn ) |
On se rappelle toujours, et dans les détails, de son premier baiser. N’en déplaise aux romantiques incurables, cela n’a que peu à voir avec les sentiments.
Au moment du baiser, les vaisseaux sanguins se dilatent, entraînant un afflux plus important d’oxygène vers le cerveau, la respiration est plus profonde et les pupilles se dilatent. Par ailleurs, les lèvres sont constituées de la plus importante concentration de cellules nerveuses de notre corps, qui envoient des informations innombrables vers le cerveau ! Lors d’un baiser, notre cerveau est donc inondé d’adrénaline et de dopamine.
Oui, un baiser stimule la même partie du cerveau que la cocaïne, créant ce besoin d’en vouloir toujours plus! Si ce premier baiser nous marque tant, c’est donc parce qu’il déclenche d’innombrables réactions chimiques et nerveuses dans notre organisme.
LeParisien
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