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18 janv. 2015

Netanyahu, défenseur de la liberté d’expression ?!!

Les locaux de "Charlie Hebdo", journal satirique français, connu pour ses caricatures irrévérencieuses, sont frappés, au cœur de Paris, le mercredi 7 janvier 2015. La nouvelle année, à peine, démarrée, la France est sous le choc : douze morts, dont des dessinateurs-journalistes de renom, tels Cabu et Wolinski. Cet attentat est, d’ailleurs, suivi, dans les jours suivants, d’autres événements, qui vont apporter la mort à cinq autres personnes.

Cependant, au-delà des condamnations envoyées à travers le monde, pour se dédouaner de cet attentat, il ne faut pas tomber dans le piège des prétendus analystes larmoyants et suivre la masse, en brandissant et hurlant à tout va «Je suis Charlie», sans même avoir répondu à la question, pourtant, si célèbre : Où est Charlie ? En effet, de quel bord est-il ? Où se situe-t-il, sur l’échiquier politique et idéologique ?

En effet, pour ce qui est de la condamnation, celle-ci ne s’est pas fait attendre. Le monde s’est levé d’une voix, pour refuser de donner le moindre caractère humain à ces actes de terreur, et donc, le moindre caractère religieux. Des personnalités, politiques ou médiatiques, des inconnus, des organisations, en tout genre, les ont rejetés, à l’exemple du Hamas, qui souligne que la «différence d’opinions et de pensées ne saurait justifier le meurtre».

Maintenant que la condamnation est faite, pouvons-nous nous rallier avec tout individu, chantant en chœur «Nous sommes Charlie» ? Ce que les caricaturistes représentaient, dans leur journal "Charlie Hebdo" ne nous intéresse pas ici. Gageons que les milliers, voire, millions de personnes sorties dans les rues venaient juste, pour protester leur mécontentement et pour défier les terroristes, quelles que soient leurs cibles. Il nous est, toutefois, important de connaître les personnes avec qui nous marchons, nos "nouveaux amis". N’oublions pas le vieil adage : «Dis-moi qui sont tes amis, je te dirai qui tu es».

Or, lors du grand rassemblement de Paris, organisé le dimanche 11 janvier 2015, pour dire NON au terrorisme et pour soutenir la liberté d’expression, le cortège était dirigé par le Président français, François Hollande, accompagné d’un certain nombre de dirigeants de divers pays. Et Israël n’était pas en reste : pas moins de trois représentants de l’entité sioniste sont venus diriger les Français, dans leur marche pour la liberté.

Une marche contre le terrorisme et pour le soutien à la liberté d’expression, en tête de laquelle se trouvent des personnalités, telles que Benyamin Netanyahu et Avigdor Lieberman, respectivement, Premier ministre et ministre des Affaires étrangères israéliens, à l’heure actuelle… Ne s’agit-il pas d’une anti-thèse ?

En effet, l’entité sioniste, depuis sa création, pratique le terrorisme d’Etat, faisant fi de toutes les lois et conventions internationales et ne répondant à personne de ses actes, bombardant, régulièrement, la bande de Gaza, qu’elle étouffe de toute part, et sur laquelle elle fait pleuvoir du phosphore blanc. Et si l’on veut nous faire croire que l’attentat contre le journal "Charlie Hebdo" est un acte inédit, depuis le nazisme, il serait temps de se remettre en mémoire les agissements de cette entité sioniste, qui a, notamment, tenté de museler une des voix de la résistance, lors de la guerre de l’été 2006 contre le Liban, en attaquant, directement, la chaîne de télévision Al-Manar.

Quelle que soit l’impulsion, qui a fait sortir des centaines de milliers de gens dans les rues, la manifestation a été, largement, récupérée, et l’entité sioniste tente, une fois encore, de se montrer comme le gentil berger, cachant ses longues dents de loup affamé derrière le costume de Mahmoud Abbas, dont l’image de Président palestinien est bien utile, pour l’agiter devant toute personne tentant de lever la voix, pour dénoncer cette mascarade aux couleurs sionistes évidentes.

Dénoncer des actes de terreur est une chose, s’associer avec d’autres terroristes et oublier leur histoire, pour suivre le mouvement en est une autre. En aucun cas nous ne pouvons nous associer aux représentants de l’entité sioniste, l’entité terroriste, par excellence.

Source: IRIB

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