BHL à l’ONU : antisionisme = antisémitisme ! »

L'EMANCIPE - Le philosophe français va-t'en-guerre et porte parole du sionisme francophone, Bernard Henri-Lévy, était jeudi à la tribune de l'ONU pour haranguer la communauté internationale à lutter contre l’antisionisme, qui selon-lui, serait la principale cause de l’antisémitisme. Botule s'est donc exprimé lors de l’ouverture d’une session spéciale de l’Assemblée générale des Nations unies, consacrée à la montée de l’antisémitisme dans le monde.

"L’antisémitisme n’est pas une variété de racisme, il faut le comprendre pour le combattre », a exhorté le philosophe, fustigeant « l’islamisme radical » et « le vieux monstre » datant du régime de Vichy.

Pour BHL, l'antisémitisme est bien pire que le racisme, c'est ce qu'il faut comprendre dans son approche de la lutte contre les discriminations. Il est vrai que tous ces banquiers et industriels d'origine juive font partie de cette frange de la société qui subie de manière courante la forme de discrimination la plus insupportable ! 

Selon Bernard Henri-Lévy, « les racines de l’antisémitisme ne sont pas nécessairement dans le monde arabe (entendez islamique) » surtout lorsque ces derniers brûlent des drapeaux palestiniens au nom du DAESH... mais «l’ONU doit utiliser son immense pouvoir pour déconstruire les hystéries antisionistes de Durban ». Evidemment pour BHL il y a arabes et arabes (entendez islam et islam)... à noter que la conférence de Durban est principalement animée par... des perses et des libanais. Ce qu'il faut comprendre dans le discours de BHL, c'est qu'il fait simplement la distinction entre arabes (musulmans) faisant place à l'entité sioniste (sunnites non résistants: Al Nosra/DAESH/saoudiens et autres qataris) et ceux qui ne reconnaissent pas l'entité sioniste (musulmans chiites Iran/Hezbollah et sunnites résistants Hamas/Jihad islamique).

« Même si le peuple palestinien se voyait attribuer l’État qui lui revient de droit, l’antisémitisme ne disparaitrait pas », a-t-il souligné, en balayant ainsi l'idée que les palestiniens ont besoin de leur pays. Approche particulièrement odieuse puisqu'elle place les sionistes comme étant au centre de la question (ce qui est bon pour Israël ou non) sans jamais se soucier de la population palestinienne qui est expulsée de ses terres depuis 60 ans. 

Au cours de cette session "vraiment" extraordinaire, la première du genre dans l’histoire de l’instance internationale, prévue depuis octobre, le secrétaire général de l’Onu, Ban Ki-moon, a souligné dans un message vidéo que les Nations unies « avaient pour devoir de lutter contre l’antisémitisme si elles voulaient rester fidèles à leur idéal et à leur principe fondateur ». 

Habitué aux sorties diplomatiques chocs, l’ambassadeur d’Israël à l’ONU, Ron Prosor, a lancé aux participants que "dans les années 1930, les antisémites scandaient ‘Les Juifs en Palestine !’, alors qu’aujourd’hui ils scandent ‘Les Juifs hors de Palestine !". Alors que jamais les "antisémites" n'ont voulus envoyer les juifs en Palestine... en effet M.Prosor, c'est un peu vite oublier le Birobidjan...