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7 janv. 2014

2013, évolutions positives articulaires au profit des forces de libération dans la région et le monde

L'événement le plus saillant en 2013, que l'on peut considérer comme la Une des événements vu son influence directe sur des évolutions cruciales sur les deux plans régional et international est, sans équivoque, l'entrée de la Syrie dans la période de l'amputation du terrorisme soutenu par l'axe du mal étasunien. 

C'est la résistance de la Syrie qui explique, dès le début de 2013, la destitution par le président des Etats-Unis, Barak Obama, de plusieurs parmi les plus grands responsables politiques et militaires dont, tout particulièrement, sa secrétaire d'Etat, Hillary Clinton, qui a rejoint le groupe de ceux qui ont dû «partir» après avoir longtemps annoncer la bonne nouvelle sur le départ imminent du président Assad. 

Pour souligner l'échec de la politique des Etats-Unis en ce qui concerne la Syrie, le nouveau secrétaire d'Etat, John Kerry, a appelé à négocier avec le président Assad, après toutes les allégations des responsables étasuniens sur sa perte de la légitimité. 

Mais au lieu de faciliter le processus de négociation, les Etats-Unis ont, au mois d'août, commis une énorme gaffe en prenant comme prétexte les armes chimiques syriennes pour déployer leurs flottes dans le but d'attaquer la Syrie. Un peu plus tard, le journaliste étasunien, Seymour Hersh, affirmera que son pays savait que le front Al-Nosra maîtrise la technique de production du Gaz-Sarin et que l'administration Obama a sciemment manipulé des informations émanant des services secrets étasuniens pour accuser le régime syrien d'avoir fait usage de l'arme chimique. 
Quoi qu'il en soit, et ceci est un autre point révélateur de sa confusion, Washington a renoncé à ses frappes contre la Syrie par crainte des répercussions imprévues d'une telle aventure sur ses intérêts et sur l'existence même de ses alliés et outils dans la région. 

Pourtant, il a couvert son recul et sauvé partiellement sa face lorsque la Syrie s'est montrée prête à adhérer à la Convention sur l'interdiction des armes chimiques, adhésion qui n'amoindrit en rien ses capacités dissuasives face à l'ennemi sioniste. 

Avec le retour au dialogue sur le dossier nucléaire iranien après l'élection du Sheikh Rouhani comme président de la République islamique et le rapprochement sans précédent au niveau des relations entre l'Iran et les Etats-Unis, les auxiliaires internationaux et régionaux des Etats-Unis, à savoir la France, «Israël» et l'Arabie Saoudite sont devenus fous furieux, surtout que leur déception avait atteint son paroxysme lorsque les Etats-Unis avaient renoncé à attaquer la Syrie. 
Leur mécontentement a été traduit par une escalade des opérations terroristes contre les civils en Iraq et au Liban, mais également par la consolidation de «l'alliance stratégique» entre la république de François Hollande et les monarchies du Golfe. Et, il va sans dire que ces évolutions interviennent à un moment où la France se voit de plus en plus embourbée en Afrique dans des confrontations au Mali et dans la République centrafricaine avec le même terrorisme qu'elle soutient en Syrie et au Moyen-Orient.

Il est important de signaler que le recul de Washington est en liaison avec sa crise financière. On sait à ce propos qu'en octobre le gouvernement des Etats-Unis a été paralysé suite aux divergences qui ont empêché le Congrès de voter le budget de 2014. Il est également lié, depuis les révélations d'Edward Snowden, aux scandales qu'a représenté l'espionnage par les autorités étasuniennes de leurs citoyens et alliés. 

Ce recul s'explique aussi par l'orientation adoptée vers la guerre dite «soft» et vers la priorité donnée à la sauvegarde des positions des Etats-Unis dans le Pacifique. En effet, l'escalade des tensions entre la Chine et le Japon et la poursuite par la Corée du Nord de ses expériences nucléaires et ses tirs de missiles balistiques constituent une source de grande inquiétude pour Washington. Cette inquiétude ne fait qu'augmenter avec la présence de plus en plus accablante de la Russie au Moyen-Orient et dans le pacifique. Surtout après les manœuvres militaires effectuées par les armées russes dans cette région du monde et qui ont atteint un niveau de mobilisation inégalée même à l'époque soviétique. 

Parmi les événements significatifs de l'an 2013, on ne peut que rappeler cet événement risible qui intervient dans les conditions de la dislocation de l'alliance régionale contre la Syrie, alors que les groupes takfiris et terroristes s'engagent dans des guerres les uns contre les autres : Il s'agit du sommet arabe tenu à Doha qui a alloué le siège de la Syrie à l'opposition dont les chefs se disputaient à l'intérieur même de la salle des réunions. 

Non moins ridicule est la rupture par le président égyptien Mohammad Moursi, (le Destitué numéro 2) de toutes les relations avec la Syrie. Mais l'ironie du sort a voulu qu'il soit rapidement sanctionné après les manifestations monstres du 30 juin, pour finir en prison en compagnie d'un grand nombre de dirigeants des Frères musulmans dont le mouvement, responsable d'attentats meurtriers ayant visé des églises, des citoyens civils et des militaires égyptiens, n'a pas tardé à être interdit en Egypte.

Parmi les autres conséquences de la résistance de la Syrie, l'Emir du Qatar a cédé la place à son fils, le prince Tamim, alors que l'ex Premier ministre et ministre des affaires étrangères, Hamad Ibn Jassim, a totalement déserté la scène. On sait que ce dernier nourrit une grande haine pour la Syrie et son président. En outre, l'implication d'Erdogan dans le complot contre la Syrie n'est pas sans liens avec les insurrections sur la place de Taksim, insurrections auxquelles s'ajoutent les scandales de corruption et la chute de son allié Morsi pour rapprocher la fin de son régime. 
Somme toute, l'an 2013 a connu des évolutions positives d'une grande importance au profit des forces de libération dans la région et le monde. Malheureusement, ces évolutions ne se sont pas reflétées sur la situation en Palestine qui est restée en proie aux déchirements intérieurs et des négociations absurdes. 

Source : Al-Ahednews

Le National Emancipé 2014

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