Une grande majorité des parlementaires marocains ont déposé deux propositions de loi au Parlement appelant à la mise hors la loi tout contact avec l'entité sioniste.
Cinq formations politiques, qui soutiennent la criminalisation de toute forme de commerce et d'échange avec «Israël», rassemblent 271 sièges sur les 395 que compte le Parlement du royaume chérifien. Parmi les partis à l'origine de cette loi, figure le Parti islamique de la Justice et du Développement duquel est issu le Premier ministre Abdelilah Benkirane.
La proposition de loi stipule que «toute activité au Maroc à laquelle participe une personne physique ou morale détenant la nationalité israélienne ou étant résident de l'entité israélienne» est interdite. Toute personne contrevenant à la loi, qui englobe, outre les contacts économiques, toute relation culturelle ou artistique, risquerait une peine de deux à cinq ans d'emprisonnement, une amende allant de 10.000 à 100.000 euros et même la suppression de la nationalité marocaine.
Plus tôt ce mois-ci , quatre parlementaires marocains ont inopinément annulé leur participation prévue lors d'une conférence de parlementaires régionale à al-Qods occupée (Jérusalem).
Peu de chances
Mohammed Jaabouk, un éditorialiste du média marocain Ya Biladi, estime que ces lois ont peu de chances d'être adoptées. Même si elles étaient approuvées en commission, elles devraient encore être confirmées par un vote du Parlement en séance plénière, et c'est le gouvernement qui en contrôle l'ordre du jour, écrit-il dans un éditorial.
Le Maroc, dirigé par le roi Mohamed VI; est considéré comme un des pays arabes les plus favorables à l'égard d'«Israël». Près de 45.000 touristes israéliens visitent le Maroc chaque année, selon des chiffres de la communauté juive marocaine. Selon diverses estimations, 5.000 Juifs vivaient au Maroc en 2012, alors que la communauté comptait quelques 265.000 personnes en 1948.
Source : sites web et french;alahednews.com
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