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16 sept. 2013

Les Juifs «inquiets» après les propos de Fillon

storybildLes représentants de la communauté juive de France se sont déclarés dimanche «déçus et inquiets» après des propos de l'ex-Premier ministre François Fillon sur le Front national.

M. Fillon, candidat déclaré à l'élection présidentielle de 2017, a conseillé de voter pour le candidat «le moins sectaire» en cas de duel socialistes/FN aux élections municipales de mars 2014. Des propos condamnés dans son propre parti, qui refuse officiellement toute alliance avec l'extrême droite.

«Aucun soutien, aucune alliance, aucune forme d'abstention en faveur du Front national n'est tolérable dans notre démocratie», a affirmé le Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif) dimanche dans un communiqué.


Le FN «demeure xénophobe et garde en son sein certaines personnes qui ne renient en rien leur racisme et leur antisémitisme», ajoute le texte.

Les propos de M. Fillon ont également suscité de nombreuses réactions politiques. Son successeur, le Premier ministre socialiste Jean-Marc Ayrault, a demandé aux dirigeants de l'UMP de clarifier leur position vis à vis du Front National, en estimant qu'ils jouaient «avec le feu».

Fillon sans l'UMP

Plusieurs responsables de l'UMP, dont un autre ex-Premier ministre, Jean-Pierre Raffarin, ont désavoué M. Fillon en déclarant qu'ils ne voteraient «jamais» pour le FN.

Le parti dirigé par Marine Le Pen, qui tenait dimanche son université d'été à Marseille (sud), est crédité de scores importants aux élections municipales de mars et européennes de juin, sur fond de chômage persistant et de hausses des impôts impopulaires.

Les propos de M. Fillon ont été interprétés comme une tentative de séduire la base de l'UMP, dont une partie est tentée par un rapprochement avec le Front national.

Au sein de l'UMP, M. Fillon était jusqu'à ses dernières déclarations considéré comme plus au centre que ses deux principaux rivaux, l'ex-président Nicolas Sarkozy et le président du parti Jean-François Copé.


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