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16 sept. 2013

FN : Valls "demande" à Fillon "de se ressaisir" (VIDEO)

Le ministre de l'Intérieur, Manuel Valls, a déclaré samedi que la façon dont François Fillon avait renvoyé dos à dos le PS et le FN en matière de "sectarisme" était une "vision choquante".

"L'ancien Premier ministre François Fillon a une définition bien étrange du sectarisme, une vision étrange et pour tout dire choquante, de la part d'un ancien Premier ministre qui se proclame héritier du gaullisme et qui a été le compagnon de Philippe Séguin, qui aurait trouvé ce mot, sectarisme, bien petit, bien rabougri", a lancé Manuel Valls lors d'un discours prononcé à l'université d'été du Mouvement républicain et citoyen (MRC), à Coudekerque-Branche (Nord).


"Les mots utilisés par François Fillon, pour qui j'ai de l'estime, résonnent étrangement. Le sectarisme est un nouveau concept pour définir, de la part de cet ancien Premier ministre, une ligne équidistante entre la gauche et l'extrême-droite", a-t-il déclaré aux journalistes juste après son discours.

Les mots que François Fillon a prononcés, "insupportables"

"C'est un barrage qui tombe et ce barrage est pour moi et pour les Républicains tout à fait insupportable. Je lui demande de se ressaisir et j'ai d'ailleurs vu que Jean-Pierre Raffarin s'alarmait. Les mots que François Fillon a prononcés, l'ambiguïté qu'il entretient quant à la relation avec le Front national, est insupportable. Quand Jacques Chirac s'est retrouvé face à l'extrême-droite en 2002, la gauche n'a jamais hésité. Il ne peut pas y avoir d'hésitation parmi les républicains", a-t-il encore ajouté.

Vendredi à Nice, François Fillon avait rejeté à la fois la consigne du "ni-ni" (ni FN ni PS en cas de duel au deuxième tour, ce qui est la ligne officielle de l'UMP) et celle du "front républicain" (choix du candidat non FN, ce qui a longtemps été la ligne des partis de gouvernement).

L'ancien Premier ministre de Nicolas Sarkozy avait aussi renvoyé dos à dos le PS et le FN en matière de "sectarisme". Il avait toutefois répété que le programme du FN était "économiquement absurde et politiquement dangereux" et jugé "qu'aucune alliance" n'était
"possible avec cette formation politique".



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