Notre sociétéUn rapport remis jeudi au gouvernement prône la baisse des limitations de vitesse de 10 à 20 km/h sur les toutes françaises. Chantal Perrichon, de la Ligue contre la violence routière, et Pierre Chasseray, de 40 millions d’automobilistes, commentent cette proposition pour MYTF1News.
Des autoroutes limitées à 120 km/h au lieu de 130 km/h routes à 80 km/h n plus 90 km/h et une vitesse réduite à 30 km/h en ville : voilà les propositions faites jeudi par le conseil national du débat sur la transition énergétique au gouvernement. Cette instance, qui réunit plus de 110 représentants des services de l’Etat, des syndicats et des ONG justifie sa position par trois arguments: améliorer la sécurité routière, économiser sur le prix du carburant et diminuer les émissions de gaz à effet de serre. Chantal Perrichon, présidente de la Ligue contre la violence routière, voit dans cette là « une excellente initiative », à l’inverse de Pierre Chasseray, délégué général de 40 millions d’automobiliste, qui dénonce une « proposition stupide ». Ils ont expliqué pourquoi à MYTF1News.
POUR
Chantal Perrichon, présidente de la Ligue contre la violence routière. « Pour nous, c’est une excellente initiative, qui est en cohérence avec la politique du gouvernement. Quand il y a limitation de la vitesse, il y a mécaniquement une baisse du nombre de tués sur les routes. Et cette proposition permet aussi une consommation moins grande de carburant et donc moins de pollution. Elle satisfait donc tout le monde : les défenseurs de l’environnement et ceux engagés pour la sécurité routière. Une dizaine pays a déjà limité leurs autoroutes à 120 km/h et ça marche très bien. »
CONTRE
Pierre Chasseray, délégué général de 40 millions d’automobiliste. C’est une proposition stupide qui consiste à rendre les vitesses impossibles à respecter. Oui, les premières limitations de vitesse il y a 30 ans ont fait baisser la mortalité routière, mais aujourd’hui cela n’a plus d’impact. Aujourd’hui les accidents de la route continuent de diminuer car c’est le sens de l’histoire, grâce à des routes et des véhicules plus sûrs. Par ailleurs, les premières causes d’accidents mortelles restent l’alcoolémie et la somnolence, qu’on risque d’ailleurs d’accroître avec de telles mesures, pas la vitesse. Et réduire de 10 km/h les limitations ne vont pas empêcher celui qui roule à 150 km/h sur une départementale de continuer à le faire. Ce contre quoi il faut lutter, ce sont les fous au volant. Quant à la défense de l’environnement, c’est en adoptant une éco-conduite qu’on y contribue. »
Source: Lci.tf1.fr
1 commentaire:
au lieu de parler de limitation de vitesse sur les routes,
pourquoi ne pas commencer à réduire la puissance des véhicules afin de réduire leur vitesse MAXI possible de plus de 250 km/h et en interdire la publicité sur les médias publics.
de plus çà réduirait un peu la consommation de carburant.
signé :: un ex-conducteur
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