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12 juin 2013

Scandale sexuel pour Howard Gutman, ambassadeur des États-Unis en Belgique

L’ambassadeur des États-Unis en Belgique a nié ce mardi avoir eu recours à des prostituées à Bruxelles, après qu’une télévision américaine eut révélé des affaires de prostitution et de trafic de drogue impliquant des fonctionnaires du département d’État à l’étranger.

« Je suis en colère et attristé par les allégations sans fondement faites dans la presse et je trouve dévastateur de voir ainsi souillées les quatre années durant lesquelles j’ai servi fièrement en Belgique », écrit dans un courrier électronique transmis par le département d’État l’ambassadeur Howard Gutman.

« Je vis dans un magnifique parc à Bruxelles que l’on doit traverser pour se rendre à plusieurs endroits (de la ville) et je n’ai jamais eu de comportement indécent », se défend le diplomate.

M. Gutman réagit aux révélations faites lundi par la télévision CBS sur des affaires présumées criminelles ou délictuelles impliquant des diplomates et agents américains à l’étranger et qui auraient été couvertes par le service de la sûreté diplomatique du département d’État.

Parmi ces cas, CBS cite celui d’un ambassadeur « soupçonné d’être client de prostituées dans un jardin public », mais sans plus de précisions.

La télévision s’appuie sur un mémorandum au vitriol de l’inspection générale du département d’État selon lequel on aurait poussé des responsables ministériels à arrêter d’enquêter en interne sur les agissements de l’ambassadeur.

Ce rapport, cité par CBS, accuse aussi des agents de la sûreté diplomatique qui protégeaient l’ancienne secrétaire d’État Hillary Clinton d’avoir « engagé des prostituées durant des voyages officiels à l’étranger », une pratique « endémique ».

Le mémo dénonce également un « réseau clandestin de trafic de drogue » autour de l’ambassade à Bagdad pour fournir des produits stupéfiants à des employés contractuels travaillant pour la sûreté diplomatique.

La porte-parole du département d’État Jennifer Psaki a assuré que les cas mis au jour faisaient l’objet d’une « enquête minutieuse », tout en pointant des « accusations sans preuve ».

La sûreté diplomatique est le corps d’élite du ministère, protégeant le secrétaire d’État et les 70 000 employés du premier réseau diplomatique mondial à Washington et dans 275 postes.



Source : sudinfo.be

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