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1 juin 2013

Après six semaines de cavale, clap de fin pour Redoine Faïd

Evadé le 13 avril dernier, le gangster médiatique Redoine Faïd a été rattrapé par la PJ comme au cinéma. Il aura tenu six semaines, sans quitter la région parisienne.

Clap de fin pour le braqueur qui aimait tant le cinéma. Redoine Faïd, alias la « terreur de Creil », comme on l’appelait à ses débuts, a été rattrapé après six semaines de cavale par ces policiers qu’il n’a jamais sous-estimé. Son évasion de la prison de Séquedin avait achevé de le propulser dans la légende des voyous. 

Pourtant surveillé comme le lait sur le feu, il avait réussi une « belle » sans bavure, écrivant une nouvelle page de cette saga dont il voudrait avoir la maîtrise. 

Sauf qu’un autre scénariste est intervenu pour écrire la scène finale, du moins l’ultime rebondissement de l’épisode en cours, car avec Redoine Faïd, on n’est à l’abri de rien. 

Redoine Faïd - AP/SIPA

Une soixantaine de policiers ont pris position dans la nuit sur le parking d’un hôtel bon marché de la banlieue parisienne. Tenues noires, bouclier en avant, ils ont fait irruption dans la chambre que le fugitif occupait depuis cinq jours. 

Le jeune gangster moderne, l’homme qui a séduit les médias, n’a rien vu venir. Selon un fonctionnaire présent sur place, son visage s’est décomposé, affichant l’expression de celui qui ne s’attendait vraiment pas à ce que l’équipe adverse, comme il les percevait parfois, le retrouve aussi vite. 

On le disait parti à l’étranger, et c’est sans doute ce qu’il aurait eu de mieux à faire. Il a laissé dire, mais depuis les premiers jours, la PJ le piste dans la région parisienne. Le 20 mai dernier, sur les lieux de la mort de la policière municipale Aurélie Fouquet, à Villers-sur-Marne, au cours d’un braquage manqué que les enquêteurs imputent à Rédoine Faïd, Manuel Valls a encore parlé de « traque mondiale ». Mais c’était pour mieux égarer ce garçon qui avait un peu tendance à se croire invincible... 

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