La pièce de théâtre dont le but affiché était de dénoncer « la finance folle » est-elle antisémite ? Non, assurent sincèrement tous les protagonistes. Si, prétendent quelques autres personnes dont un professeur de l’université, Michel Goldberg, qui vient de recevoir le soutien de Richard Pasquier, président du Crif (Conseil représentatif des institutions juives de France).
Il condamne cette pièce « grossièrement antisémite » et aurait aimé que « les autorités académiques la désavouent ». Sa réaction figurant dans la dernière newsletter quotidienne du Crif relance une polémique qui a agité l’université rochelaise.
Du point de vue de Michel Goldberg (dont le patronyme est aussi celui d’un personnage juif de la pièce), ce texte reproduit des stéréotypes antisémites. Il cite un des personnages du spectacle, qui, en plus s’appelle également Goldberg, et souligne : « C’est un juif qui ne pense qu’à l’argent, qui domine le monde et ne souffre pas de la crise, qui vole le peuple sans cesse, qui avance masqué mais réapparaît dès qu’il est possible de faire de l’argent. »
2 commentaires:
J'ai assisté à une des représentations ... parmi la vingtaine de personnages j'ai vu une vingtaine de caricatures mais je n'ai vu qu'une seule cible... elle n'a pas de nom ni de visage et s'appelle la finance.
Dans l'univers de ce spectacle , la directrice de la banque est juive.... prétendre avec cela que la pièces est antisémite, c'est avoir une réaction aussi folle que la finance.
Didier, un spectateur Rochelais.
Soit être anti-finance oblige à la caricature antisémite et cette pièce ne pose aucun soucis,
soit être anti-finance a assez de cohérence en lui-même pour ne pas sombrer dans des propos outranciers et inconséquents.
Je vois, contrairement à Didier, 2 cibles dans cette pièce et l'une d'elle la rend de fait antisémite (à mon humble avis)
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