Blogger Tips and TricksLatest Tips And TricksBlogger Tricks

14 mai 2012

Algérie : des partis dénoncent des fraudes aux législatives et menacent d'une révolution



Plusieurs partis politiques, islamistes en tête, ont contesté ce week-end les résultats préliminaires des élections législatives du 10 mai en Algérie, évoquant des «fraudes» ou une «mascarade» susceptibles de provoquer une révolution à la tunisienne.

«Nous ne reconnaissons pas ces résultats, a déclaré à l’AFP le président fondateur du parti radical islamiste Front de la Justice et du Développement (FJD) Abdallah Djaballah, dont le parti tout juste agréé n’a obtenu que sept des 462 sièges de la nouvelle assemblée.

Le Mediator envoyé aux urgences judiciaires



Juger avant qu’il ne soit trop tard. Le procès du Mediator, qui s’ouvre ce matin à Nanterre (Hauts-de-Seine), est une première. Jamais un scandale sanitaire n’avait été jugé aussi rapidement, moins de deux ans après le retrait du produit. Le pire contre-exemple ayant été l’affaire de l’hormone de croissance contaminée, où les audiences avaient démarré plus de vingt ans après les faits, après dix ans d’instruction, avec des prévenus sourds et très âgés, le principal mourant juste après le premier procès.

A moins d’un accroc de procédure, le laboratoire Servier devrait donc être jugé, ainsi que cinq de ses cadres. Dont le fondateur, Jacques Servier, 90 ans, élevé en 2008 au rang de Grand-Croix de la Légion d’honneur par Nicolas Sarkozy. Il devra expliquer à la barre pourquoi des patients qui avaient pris du Mediator pour perdre quelques kilos se retrouvent avec des graves ennuis cardiaques. Sans oublier les morts, 1 300 en trente ans, selon la dernière étude de l’Inserm, dont les travaux sont contestés par Servier.

L'étrange "visite privée" de Michel Rocard à Téhéran



Drôle de visite que celle de Michel Rocard à Téhéran. L'ancien premier ministre socialiste français, âgé de 81 ans, devait achever lundi 14 mai un séjour dans la capitale iranienne, où il était arrivé vendredi. Il y a été accueilli avec les égards réservés à un émissaire étranger officiel de haut rang, alors qu'à Paris, l'équipe du président élu François Hollande, pas encore entré en fonction, s'empressait de lui dénier toute mission. Michel Rocard n'est pas totalement dénué d'attributs officiels puisqu'il est depuis 2009 ambassadeur itinérant de la France chargé des négociations sur les pôles Arctique et Antarctique.

Mais au Quai d'Orsay, où Alain Juppé gère encore les affaires courantes, on est formel : le déplacement s'est fait "entièrement à titre privé", en aucune manière en qualité d'ambassadeur. Parallèlement, la prise de distance des conseillers de M. Hollande à l'égard du voyageur trublion n'a pas empêché, lundi, le chef de l'UMP, Jean-François Copé, de sommer le futur chef de l'Etat de s'"expliquer".