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1 nov. 2012

Netanyahu et Hollande rendent hommage aux victimes de Merah

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et le président français François Hollande rendent hommage jeudi à Toulouse aux victimes de Mohamed Merah, lors d’une cérémonie au collège-lycée Ozar Hatorah, où trois enfants et un enseignant ont péri sous les balles du tueur au scooter.Si les deux hommes ont abordé mercredi à Paris la question iranienne et la relance du processus de paix israélo-palestinien, ils viennent à Toulouse à la rencontre d’une communauté encore traumatisée, sept mois après le drame, et inquiète de voir les manifestations antisémites se multiplier.



Un message fort
Cette visite conjointe est « un message très fort d’unité contre cette menace qui pèse sur toute l’humanité », salue la présidente en Midi-Pyrénées du Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF), Nicole Yardeni. Jusqu’au 19 mars 2012, date de l’attaque, les juifs de Toulouse n’imaginaient pas pouvoir être la cible d’un tueur se réclamant d’al-Qaïda. Depuis, le trouble ne s’est pas effacé.

Benjamin Netanyahu est en campagne électorale mais les juifs de Toulouse voient dans sa visite celle d’un homme d’Etat rassurant et apaisant, soucieux de leur sécurité. Mercredi à Paris, François Hollande a reconnu que l’antisémitisme existait en France et assuré de sa détermination à « pourchasser, poursuivre, éradiquer » ce fléau.

Lutter contre l’antisémitisme
Benjamin Netanyahu a appelé la communauté israélite française à s’installer en Israël et apprécié la détermination de Paris à lutter contre l’antisémitisme. La représentante du CRIF à Toulouse juge que M. Netanyahu « est dans son rôle d’exprimer cette position tout à fait classique, ayant pour mission de réunir les Juifs en Israël », puis affirme: « L’avant-dernier des pires cauchemars d’un Juif, c’est qu’il soit obligé de quitter le pays dans lequel il vit car il a cessé d’être démocratique. Mais le pire cauchemar, c’est qu’il n’y ait plus Israël pour l’accueillir ».

La cérémonie de Toulouse, prévue à 13h30, rassemblera des élèves, leurs parents, le personnel de l’école, anciennement Ozar Torah et rebaptisée Ohr Torah après la tuerie, des responsables de la communauté juive de la ville, et des élus pour des témoignages, une prière et des discours de MM. Netanyahu et Hollande. Sécurité exceptionnelle Le Premier ministre de l’Etat hébreu s’entretiendra ensuite avec des représentants communautaires.

Sécurité exceptionnelle
C’est la première fois qu’un Premier ministre israélien se rend à Toulouse. Lors des obsèques à Jerusalem des quatre victimes juives de Merah, M. Netanyahu avait promis de rendre visite à la communauté toulousaine, la quatrième de France avec 20.000 membres, dont de nombreux sépharades d’Afrique du Nord. Des mesures de sécurité exceptionnelles ont été prises. La circulation sur le périphérique toulousain devait être suspendue au passage des deux convois entre l’aéroport et le quartier de la Roseraie, où des rues devaient être bouclées et vidées des véhicules garés le long des trottoirs aux abords de l’établissement.

« Avec le Pape et le président des Etats-Unis, le Premier ministre israélien est certainement la personnalité la plus protégée lors de ses déplacements à l’étranger », selon un responsable policier. Mohamed Merah, 23 ans, a assassiné trois parachutistes les 11 et 15 mars à Toulouse et Montauban, avant l’école juive.

Un attenatat évitable?
L’attentat contre l’établissement juif était-il évitable? C’est une question récurrente que se posent les juifs toulousains. Notamment depuis que Libération a révélé mercredi que des policiers toulousains des services de renseignement avaient alerté leur hiérarchie, 4 jours avant l’attaque de l’école, d’une possible piste islamique en fournissant une liste de noms comprenant celui de Mohamed Merah.

Favorables ou opposés à la politique de Benjamin Netanyahu, deux manifestations distinctes ont rassemblé chacune 200 personnes à Paris mercredi soir. Pendant ce temps à Toulouse, une centaine de militants d’extrême gauche dénonçaient la politique de l’Etat hébreu en Palestine, mais n’avaient pas prévu de mobilisation jeudi, afin de ne pas interférer avec l’hommage aux victimes.

Source : Les Moutons Enragés. 

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