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27 nov. 2012

Expulsion d'un squat géant près de Rennes

Ce mardi matin, à partir de six heures, les forces de l'ordre sont intervenues à Pacé, près de Rennes, pour procéder à l'expulsion de 250 migrants qui squattaient une maison de retraite. La préfecture assure qu'elle va reloger les demandeurs d'asile.


C'est au petit matin que les forces de l'ordre ont commencé, ce mardi, l'évacuation d'un squat dans une ancienne maison de retraite à Pacé, près de Rennes. Le bâtiment avait été "réquisitionné" par l'association Droit au logement (DAL) et 250 demandeurs d'asile y étaient installés depuis le 4 mai. Selon l'association, depuis que les forces de l'ordre sont arrivées sur place, "plus personne ne peut entrer ni sortir", explique Yannick Cottin, du DAL 35.

A 5 heures, plusieurs dizaines de gendarmes entouraient la maison dont les fenêtres étaient toutes allumées. Selon Yannick Cottin, les migrants, après leur évacuation des lieux, "vont être convoqués par la préfecture qui leur donnera leur destination". Selon la préfecture d'Ille-et-Vilaine, lundi, environ 165 personnes ont été recensées sur place. Il sera donné aux migrants évacués un ticket de bus pour rejoindre la préfecture où ils seront orientés vers l'un des 200 logements recensés mais il n'y aura "aucune mise à la rue", assure la préfecture.

Mongols, Arméniens, Géorgiens

Fin juillet le tribunal de grande instance de Rennes avait accordé un délai de 4 mois aux demandeurs d'asile, soit jusqu'au 15 novembre. Selon les associations de défense des sans-papiers, sur les quelque 200 à 250 migrants qui vivaient sur place (Dal et RESF, Réseau éducation sans frontières) il y avait 70 à 80 enfants, de quinze nationalités différentes, majoritairement des Mongols, des Arméniens et des Géorgiens.

L'ancienne maison de retraite de 2.300 m2 est fermée depuis septembre 2011 et fait l'objet d'un projet de reconversion, notamment en Centre d'accueil de demandeurs d'asile (Cada) par la SA HLM les Foyers, propriétaire des lieux, qui avait déposé un recours en expulsion devant le tribunal d'instance de Rennes. Le 16 novembre, la société a fait constater par huissier l'occupation des lieux et demandé le concours des forces de l'ordre. Depuis, plusieurs migrants ont fait la démarche d'eux-même de quitter les lieux sans attendre l'intervention des gendarmes. Dans la maison de retraite qui compte 50 appartements, les occupants ont investi plusieurs pièces communes pour obtenir un total d'environ 70 pièces "où ils vivaient à 5 ou 6, voire 4 au minimum", a indiqué M. Cottin qui craint que la préfecture ait sous-évalué le nombre d'occupants.

Source: www.lci.fr

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