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29 juil. 2012

Polémique autour d’une loi espagnole interdisant l’IVG en cas de malformation

Le ministre espagnol de la Justice, Alberto Ruiz-Gallardon, a déclenché une polémique cette semaine en annonçant qu’une nouvelle loi sur l’avortement, à l’agenda des députés pour la rentrée, interdirait l’interruption volontaire de grossesse en cas de malformation du foetus.

Le ministre espagnol de la Justice, Alberto Ruiz-Gallardon, a déclenché une polémique cette semaine en annonçant qu’une nouvelle loi sur l’avortement, à l’agenda des députés pour la rentrée, interdirait l’interruption volontaire de grossesse en cas de malformation du foetus. La porte-parole du gouvernement de droite, Soraya Saenz de Santamaria, a confirmé vendredi qu’une loi serait soumise aux députés « à la prochaine session », modifiant la loi actuelle votée en 2010 à l’initiative du gouvernement socialiste. Celle-ci autorise toutes les femmes à se faire avorter jusqu’à 14 semaines de grossesse.« Nous allons modifier la loi, fondée sur les délais, au profit d’une loi prenant en compte certains cas », a expliqué la porte-parole, sans donner d’autres précisions. Dimanche dernier, le ministre de la Justice avait déclaré que les cas de malformation seraient désormais exclus.

« Je ne comprends pas que l’on empêche un foetus de vivre, en autorisant l’avortement, pour le simple fait qu’il souffre de handicap ou de malformation », avait déclaré M. Ruiz-Gallardon dans une interview au quotidien de droite La Razon. « Je crois que le même niveau de protection qui est donné à un foetus sans aucun handicap ni malformation, doit être offert à celui sur lequel on constate un manque de certaines capacités », avait-il ajouté.

Ces propos ont provoqué de multiples réactions d’indignation, de la part de médecins, d’associations de femmes ou de défenseurs des droits de l’homme, qui dénoncent un retour en arrière. « La réforme renvoie la législation à une époque proche de la dictature franquiste et éloigne l’Espagne de la plus grande partie de l’Europe en matière de droits des femmes », écrit un collectif d’associations qui appelle à manifester dimanche à Madrid.

Le gouvernement socialiste, au pouvoir en Espagne de 2004 à 2011, avait fait voter en 2010 une loi autorisant toute femme à avorter jusqu’à 14 semaines, et jusqu’à 22 semaines dans les cas de « risque pour la vie et la santé » de la mère ou de « grave malformation du foetus », et sans limite de temps, sur avis d’un comité d’éthique, dans les cas les plus graves. La précédente loi, en vigueur depuis 1985, ignorait la notion d’avortement libre et n’autorisait à avorter qu’en cas de viol, de malformation du foetus ou de « danger pour la santé de la mère »

Source: 7sur7.be

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