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17 juil. 2012

Les Etats-Unis accélèrent le déploiement d’un porte-avions au Moyen-Orient

La marine américaine va accélérer le déploiement d'un porte-avions et de son escorte au Moyen-Orient pour faire face aux tensions dans la région, notamment en Iran et en Syrie, c’est ce qu’a rapporté lundi le porte-parole du Pentagone, George Little.


"Le secrétaire (à la guerre Leon Panetta) a approuvé en fin de semaine dernière la requête du Central Command afin d'accélérer de quatre mois le déploiement de l'USS John-Stennis", a déclaré Little à des journalistes.

Le Centcom est le commandement américain responsable du Moyen-Orient, qui s'étend de la mer Rouge au Golfe et à la partie occidentale de l'océan Indien.

Ces dernières semaines, l'USS Abraham-Lincoln et l'USS Enterprise se trouvaient dans cette zone.

Le Lincoln a passé lundi le canal de Suez vers la Méditerranée, a annoncé la Marine américaine. Il doit être remplacé dans les prochains jours par l'USS Dwight-Eisenhower.

Actuellement en Méditerranée orientale, l'Eisenhower aurait dû se retrouver seul dans la zone après le départ de l'Enterprise, qui sera finalement remplacé "à la fin de l'été" par le Stennis, selon George Little.

Washington fera tout pour empêcher un Iran nucléaire

Par ailleurs, la secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton a déclaré lundi à Jérusalem occupée que les Etats-Unis mobiliseraient tous les moyens à leur disposition pour empêcher l'Iran d'accéder au nucléaire militaire.

"Nous utiliserons toutes les composantes de la puissance américaine pour empêcher l'Iran d'accéder à l'arme nucléaire", a-t-elle dit lors d'une conférence de presse, après une rencontre avec le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu.

"Comme le président (Barack) Obama l'a dit, le monde entier est intéressé à empêcher l'Iran d'obtenir l'arme nucléaire. En raison de nos efforts pour rallier la communauté internationale, l'Iran est soumis à des pressions plus fortes que jamais. Et cette pression va continuer et s'accroître tant que l'Iran manquera à ses obligations internationales", a dit Clinton.

"Nous préférons une solution diplomatique, et les dirigeants iraniens ont encore la possibilité de prendre la bonne décision. Le choix leur appartient en définitive", a-t-elle cependant ajouté.

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