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8 juil. 2012

Appel urgent pour éviter une nouvelle catastrophe nucléaire mondiale (vidéo)

Il aura fallu plus de 15 mois pour « digérer » Fukushima. 15 mois de trop car la situation est gravissime depuis cette semaine de mars 2011 où 4 unités nucléaires ont explosé sur le même site. 15 mois pour analyser, décortiquer, comprendre, réaliser ce qui s’était produit. Passé ce choc, cette collision inimaginable, il nous faut reprendre nos esprits et résister à la tentation d’oublier. Car le danger est toujours là, de plus en plus menaçant au fur et à mesure que le temps passe. 

Ce sont encore et toujours les Japonais qui nous le rappellent. Non seulement ils ne désarment pas face à leur gouvernement qui a choisi de redémarrer les réacteurs nucléaires d’Ôi alors que ceux-ci sont situés près d’une faille active, mais ils se mobilisent aussi de manière forte en s’adressant directement au secrétaire national de l’ONU afin d’essayer d’éviter le pire : la perte de contrôle du refroidissement des 264 tonnes de combustible entreposés dans la piscine de l’unité 4 de Fukushima Daiichi.

Cet évènement possible n’est absolument pas anodin, car il signerait l’évacuation d’une grande partie du Japon, et il polluerait le monde entier de manière irréversible pour des milliers d’années.

Tout cela, on le sait depuis 15 mois, mais la prise de conscience de l’urgence de régler ce problème majeur n’est jamais allée au-delà des bonnes intentions. Aujourd’hui, après la stupeur et la souffrance de la catastrophe en cours, de plus en plus de monde semble enfin comprendre qu’il est encore possible d’agir, des voix éclairées se lèvent dans tous les pays : il est réellement temps de faire quelque chose avant qu’il ne soit trop tard !Chers lecteurs, écoutez-les encore une fois, ou bien si vous êtes déjà convaincus de l’urgence d’agir, allez directement au texte de la pétition adressée au secrétaire général de l’ONU !
Sur le risque sismique

Katsuhiko Ishibashi, sismologue enseignant au Centre de recherche pour la Sécurité Urbaine de l’Université de K?be :

« Le très fort séisme de mars 2011 augmente la probabilité d’autres tremblements de terre dévastateurs à l’avenir. » (lien)

Sur la solidité du bâtiment réacteur n°4

Masashi Goto, ex-ingénieur japonais chez Toshiba, expert en conception de centrales nucléaires résistantes aux séismes :

« Même si les murs existent, il n’y a pas de manière simple d’en connaître la stabilité. A quel point la stabilité a-t-elle été compromise par la haute température de l’incendie ? Il est essentiel d’avoir toutes les données quand vous travaillez sur un calcul structurel. Mais [les ingénieurs de Tepco] n’ont jamais publié une donnée que quelqu’un de l’extérieur pourrait utiliser pour vérifier leurs conclusions. » :

Arnie Gundersen, expert nucléaire étatsunien :« Je pense que les dommages à la structure de l’unité 4 sont si importants que, si un séisme de magnitude 7,5 se produit, le réacteur n’y résistera pas. » (lien)

Jean-Louis Basdevant, physicien, directeur de recherche au CNRS, spécialiste de physique des hautes énergies et d’astrophysique nucléaire. :

« A l’heure actuelle où nous parlons, le 25 juin 2012, [le bâtiment réacteur n°4] pose de très graves soucis parce qu’il y a dans des piscines à 30 mètres de haut ?qui tiennent par l’esprit? des quantités de barres radioactives. » (lien)

Pour en savoir plus sur ce que disent précisément des sismologues, ingénieurs, physiciens, experts en nucléaire, universitaires, diplomates, etc.

- sur la menace de la piscine 4 de Fukushima Daiichi

- sur la radioactivité qui se dégagerait par une perte de contrôle de la piscine 4

- sur les conséquences de la perte de l’eau de refroidissement d’une piscine

Pour éviter le pire, il faut appliquer le principe de précaution avant qu’il ne soit trop tard !



Auteur : Pierre Fetet
Article relayé par : kannie pour Sos-Planète



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