Blogger Tips and TricksLatest Tips And TricksBlogger Tricks

27 mai 2012

Quebec, quand la maçonnerie racole

De moins en moins secrète...
En perte de vitesse au Québec depuis plusieurs années, la franc-maçonnerie tente de se détacher de l’image de secte à laquelle on l’apparente souvent en acceptant d’ouvrir davantage ses portes.
Ils étaient plus de 15 000 francs-maçons au Québec dans les années 1950. En 2012, ils ne sont plus que 4 500.


Il y a quelque temps, percer le mystère de cette société dite secrète et philanthropique était impossible, à moins d’être soi-même franc-maçon. Mais aujourd’hui, les choses sont différentes : les adhérents se font de plus en plus rares.

« On a presque touché le fond du tonneau », confie Jacques G. Ruelland, le Grand Secrétaire de la Grande Loge du Québec, considérée comme la branche suprême et reconnue de la franc-maçonnerie dans la province.

« Avec l’arrivée d’Internet et des nouveaux moyens de communication, les réunions que nous tenons avec nos règles et nos rituels attirent de moins en moins les jeunes », explique-t-il, réaliste.

La franc-maçonnerie est apparue dans la seconde moitié du 18e siècle au Québec. Elle est organisée sur le territoire québécois en une centaine de groupes, appelés des loges. La Grande Loge du Québec en compte à elle seule 75, dont une dizaine sont francophones.

« Pas une secte » (sic)
Si les rituels maçonniques font partie intégrante des réunions entre francs-maçons, M. G. Ruelland réfute catégoriquement les allégations d’appartenance à une secte dont ils font souvent l’objet.

« Nous entendons toutes sortes de choses plus absurdes les unes que les autres. Nous n’avons pas de gourou et nous ne sacrifions pas d’animaux vivants sur l’autel ! », rappelle-t-il.

Les rendez-vous que se donnent les francs-maçons chaque mois leur permettent de réfléchir et d’échanger sur des sujets qui leur tiennent à cœur. « Il s’agit d’avoir envie de changer un peu le monde. C’est peut-être un peu simpliste comme morale, mais ça ressemble beaucoup à ça, nous essayons de faire le bien autour de nous », explique le Grand Secrétaire.

Des règles précises (sic)
Lors de ces rencontres, qu’ils appellent des « tenues », les francs-maçons obéissent à un protocole bien précis. « Tout est réglé, tout est soumis à des normes : nos gestes, nos paroles, la façon dont on se déplace », rapporte M. G. Ruelland. Leurs habits, leurs symboles, tout à un sens. Ils portent notamment un tablier, deux manchots et un collier par-dessus un smoking et une chemise blanche.

Pas d’influence politique (sic)
Alors qu’en France franc-maçonnerie et monde politique s’entremêlent, l’organisation au Québec se défend d’influencer les décisions du gouvernement.

« Les deux sujets que nous n’abordons jamais en réunion sont la religion et la politique. À Paris, par exemple, il y a des loges spéciales pour députés ou sénateurs. Pas ici », indique M. G. Ruelland.

La Grande Loge du Québec consacre une grande partie de son temps à amasser de l’argent pour des œuvres de charité.

Travaux secrets (sic)
Si la franc-maçonnerie se fait moins discrète, les réflexions et les travaux effectués par ses membres, eux, demeurent secrets. Il est impossible pour une personne qui n’est pas maçonne de participer aux « tenues ».

Aucun commentaire: