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29 mars 2012

Zone d’exclusion autour d’une plateforme et début de marée noire..

Une plateforme Total qui fuit en Mer du Nord, une marée noire qui commence…..

Une zone d’exclusion maritime et aérienne a été mise en place autour de la plateforme d’exploitation d’hydrocarbures de Total en mer du Nord au large de l’Ecosse, en raison d’une importante fuite de gaz, a indiqué mardi un porte-parole du groupe pétrolier français.

La fuite, qui représente le plus gros incident pour Total en mer du Nord depuis au moins dix ans, a conduit le groupe à faire appel à des experts venus de France et à d’autres spécialistes, a indiqué Brian O’Neill à l’AFP mardi matin.

Une zone d’exclusion maritime de 2 milles marins (3,7 km) a été mise en place tandis que les avions et hélicoptères sont interdits de survol à proximité immédiate.

La zone d’exclusion permet aux équipes qui interviennent sur la fuite de travailler en toute sécurité, a expliqué à l’AFP une porte-parole des garde-côtes.

Trois avions de surveillance loués par Total vont survoler la zone mardi.

Une fine nappe d’hydrocarbure de 4,8 miles carrés (12,4 km2) a été observée, a-t-il indiqué.

Lors de la fuite dimanche, du liquide s’est d’abord échappé avant le gaz, explique le porte-parole. Au total, 23 tonnes de gaz se sont échappés de la plate-forme en 48 heures.

Selon Total, il s’agit d’un condensat léger, qui devrait spontanément s’évaporer de la surface de l’eau. Un avion capable d’arroser la zone de dispersants est prêt à intervenir mais nous ne devrions pas en avoir besoin, a estimé le porte-parole du groupe.

Total avait évacué les 238 personnes à bord de sa plateforme sur le champ Elgin dans la nuit de dimanche à lundi, et avait coupé l’alimentation afin de limiter les risques d’explosion.

Lundi, le groupe anglo-néerlandais Shell a évacué à son tour par précaution 85 personnes de sa plateforme de Shearwater et du puits d’extraction de Hans Deul, situés à quelque 6 km de la station de Total.

Les risques posés pour l’environnement sont à ce stade minimes, estime le groupe pétrolier français, tout en convenant qu’il s’agit du plus gros incident que nous ayons rencontré depuis plus de dix ans en mer du Nord.

TOTAL
ROYAL DUTCH SHELL
Source ©AFP / 27 mars 2012 11h43
Ajout: 20h00 (heure française)


La compagnie a reconnu dans un communiqué en fin d’après-midi que la fuite « persistait ».

La perspective d’un incident majeur a fait chuter le titre à la Bourse de Paris qui perdait 5,96% à 38,56 euros à la clôture, dans un marché en recul de 0,92%.

La fuite a entraîné un nuage de gaz sur la zone, qui peut présenter des risques d’inflammation et de toxicité, a expliqué Simon Boxall, océanographe à l’université de Southampton, interviewé par la BBC.

Selon les estimations de Total, 23 tonnes de gaz s’étaient échappées mardi matin de la plate-forme en 48 heures.

Interrogé sur la création d’un puits d’intervention, destiné à soulager la pression sur le puits principal, le porte-parole a répondu qu’il s’agissait « d’une possibilité » mais qui « prend beaucoup de temps ». « Un puits d’intervention prend au minimum six mois », a expliqué sur la BBC David Hainsworth, responsable sécurité et environnement chez Total au Royaume-Uni. »

Les premières indications montrent qu’il n’y pas d’impact significatif sur l’environnement », a assuré le groupe dans son communiqué publié en fin d’après-midi.

Mais l’organisation des Amis de la terre s’est alarmée du délai de six mois évoqué par Total pour venir à bout du problème, estimant qu’il « est temps que le Royaume-Uni se tourne vers des énergies propres comme le vent, le soleil et la mer »………………………………….

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Cela pourrait prendre des mois pour réparer la fuite survenue dimanche sur une plate-forme en mer du Nord…

Total a déclaré mardi examiner toutes ses options pour faire face à la fuite de gaz survenue sur sa plate-forme de Elgin-Franklin en mer du Nord, y compris creuser un puits de secours, une opération qui pourrait prendre six mois. «Il y a deux options pour intervenir. L’une consiste à creuser un puits de secours, ce qui pourrait prendre environ six mois. L’autre est une intervention sur la plate-forme pour sceller le puits (…) ce qui serait une option plus rapide», a déclaré à Reuters David Hainsworth, responsable sécurité, santé etenvironnement chez Total Exploration & Production UK. «Nous prévoyons de décider d’un plan dans les jours à venir», a-t-il ajouté.
Moins grave que du pétrole, selon le ministre britannique de l’Energie

Outre la mobilisation de dix à vingt ingénieurs spécialisés, le groupe a fait appel aux services de Wild Well Control, société qui était intervenue pendant la marée noire dans le Golfe du Mexique en 2010. La fuite de gaz a formé un nuage suffisamment dense pour être visible d’autres plates-formes de la mer du Nord. Shell a décidé de suspendre, par mesure de précaution, ses activités de forage sur l’une d’entre elles et à évacuer des salariés de deux plates-formes voisines pour des raisons de sécurité……………………..

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A.C. avec Reuters

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Bourse: Total dévisse après la fuite de gaz sur une de ses plateformes

Total sous pression. Le titre du groupe a perdu 5,96% mardi à 38,56 euros, alors qu’une importante fuite de gaz décelée sur une de ses plateformes en mer du Nord pourrait prendre plusieurs mois à être colmatée, selon les analystes.

La société, première capitalisation de la place parisienne, a entraîné à la baisse l’ensemble du marché parisien (-0,92%). L’action a perdu jusqu’à 7,10% au cours de la séance.

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A ce stade, les investisseurs s’inquiètent davantage de l’impact de la fuite sur la production du groupe que de ses conséquences sur l’environnement et jouent la prudence en attendant de pouvoir se faire une idée précise de l’ampleur de la catastrophe.

«Les investisseurs appliquent le principe de précaution face à une situation encore incertaine, avec en mémoire l’accident récent qui a affecté BP», souligne Romain Burnand, co-dirigeant de Moneta Asset Management.

L’explosion et le naufrage et la plate-forme Deepwater Horizon, dans le golfe du Mexique, avait fait onze morts en avril 2010. Quelque 4,9 millions de barils de pétrole brut s’étaient échappé du puits Macondo, foré pour le compte de la «major» britannique BP. Après la catastrophe, BP avait perdu plus de 52% de sa valeur en Bourse en moins de deux mois.

«Avec le souvenir de Macondo, le marché reste très nerveux sur ce genre de nouvelles tant que le problème n’est pas quantifié», ajoute un trader.

«Cet évènement impacte la production de Total et crée un risque de pollution, limité à ce stade, mais pas encore circonscrit», poursuit-il, notant que le groupe reste encore indécis dans sa façon de traiter l’incident.

Une zone d’exclusion maritime et aérienne a été mise en place autour d’une plateforme d’exploitation d’hydrocarbures appartenant à Total en mer du Nord au large de l’Ecosse.

Gros incident

La fuite, qui représente «le plus gros incident pour Total en mer du Nord depuis au moins dix ans», a conduit le groupe à faire appel à «des experts venus de France et à d’autres spécialistes», a indiqué un porte-parole à l’AFP mardi matin.

Trois avions de surveillance loués par Total vont survoler la zone mardi. Une fine nappe d’hydrocarbures de 4,8 miles carrés (12,4 km2) a été observée, a-t-il indiqué.

Lors de la fuite dimanche, du liquide s’est d’abord échappé avant le gaz, explique le porte-parole. Au total, 23 tonnes de gaz se sont échappés de la plateforme en 48 heures.

Selon Total, il s’agit d’un condensat léger, qui devrait spontanément s’évaporer de la surface de l’eau. Un avion capable d’arroser la zone de dispersants est prêt à intervenir mais «nous ne devrions pas en avoir besoin», a-t-il estimé.

238 personnes évacuées

Total avait évacué les 238 personnes à bord de sa plateforme sur le champ Elgin dans la nuit de dimanche à lundi, et avait coupé l’alimentation afin de limiter les risques d’explosion.

Lundi, le groupe anglo-néerlandais Shell a évacué à son tour par précaution 85 personnes de sa plateforme de Shearwater et du puits d’extraction de Hans Deul, situés à quelque 6 km de la station de Total.

La plupart du personnel de Total a été évacué sur Aberdeen, ville écossaise située à environ 240 km de la plateforme pétrolière et gazière, et 69 personnes sont à l’abri sur des installations offshore voisines.

Selon le porte-parole de Total, «les risques d’explosion sont réduits, l’alimentation électrique ayant été coupée sur la plateforme», même si le risque zéro n’existe pas.

«Nous sommes presque sûrs que la fuite provient de la partie de la plateforme située au dessus du niveau de la mer, ce qui rendrait probablement plus facile les opérations de réparation», a-t-il indiqué.

Interrogé sur la création d’un puits d’intervention, destiné à soulager la pression sur le puits principal, le porte-parole a répondu qu’il s’agissait «d’une possibilité», mais qui «prend beaucoup de temps». «Nous espérons recourir à une autre solution avant», a-t-il ajouté.
Avec agences

Source 20Minutes

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