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12 mars 2012

Un médicament contre la calvitie provoquerait l'impuissance

Des centaines de patients soignés avec le Propecia se sont plaints de troubles sexuels. Mais selon l'Afssaps, ces effets secondaires correspondent aux risques inscrits sur la notice. 


Ralentir la chute des cheveux, oui, mais pas à tout prix. Le Parisien s'alarmait ce samedi d'un risque d'impuissance lié au Propecia, un médicament contre la calvitie. Selon le quotidien,, "certains patients disent aujourd'hui souffrir d'une impuissance quasi totale", même des mois après l'arrêt du Propetia. 

En cause, le principe actif du Propecia, le finastéride, qui a pour effet de bloquer l'action de l'hormone mâle, la testostérone, qui encourage la calvitie chez les hommes qui y sont sujets. "Quand c'est donné à petite dose ça ralentit -sans l'arrêter- la perte de cheveux", explique le directeur général de l'Afssaps, le Professeur Dominique Maraninchi. "A haute dose, pour lutter contre l'hypertrophie prostatique, il entraîne une diminution de la libido de 10%; à petite dose prolongée, contre la calvitie, la perte de libido est de l'ordre de 3%", détaille-t-il en rappelant que la puissance sexuelle (libido) varie d'un individu à l'autre. 

Mais certains homme se plaignent de souffrir d'une impuissance quasi totale, même plusieurs mois après l'arrête du traitement. "Certains se retrouvent avec un taux de testostérone équivalent à celui d'hommes de 80 ans", assure Mike au Parisien, un patient américain, qui a fondé le principal forum de victimes 

Les effets sont "réversibles"

Mais "les effets secondaires de ce traitement sont parfaitement connus", relativise le directeur général de l'Afssaps. La notice du médicament indique, en effet, comme possibles effets secondaires: "troubles de l'érection, diminution de la libido, diminution du volume de l'éjaculation". 

L'expert assure que ces effets sont "réversibles" à l'arrêt du traitement et dément que le Propecia, des laboratoires Merck, compte parmi les médicaments sous "surveillance renforcée", contrairement à ce qu'affirme le quotidien. Pour le patron de l'Afssaps, cette affaire relève "typiquement de la relation bénéfice/risque" que chaque patient doit bien mesurer. Selon lui, il ne faut en aucun cas sous-estimer les effets secondaires. 



 Avec
L'express.fr

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