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10 mars 2012

Pauvres sous surveillance: le pouvoir en guerre contre les nouveaux prolétaires

Est ce que la pauvreté est une maladie? Si oui! il vont nous « inventer » un vaccin sous peu….Il y a des titres qui choquent, des actions qui horripilent et par dessus tout, le silence de Mr Toutlemonde qui exaspère. Notre petite France est un pays où il y a le plus de sénateurs, parlementaires, hauts fonctionnaires de tout poils royalement payés pour pondre des comptes rendus qui culpabilisent, les pauvres, les chômeurs, et tout ceux qui dérangent.
Tout ces beaux parleurs y vont de leurs promesses de moins de ceci, de plus de cela! devons nous les croire? Nous allons devoir choisir le ou la candidat(e) qui devra résoudre ce problème, parmi tous les autres, et ils sont nombreux. La devise de la France Liberté-Egalité-Fraternité n’est plus qu’une phrase vidée de sa substance. C’est le règne de la finance et de ses valets, subordonné à ce qu’il y ait encore plus de pauvres, pour qu’elle puisse continuer à prospérer, (73 milliards d’euros de bénéfices pour les TGE du CAC40 en 2011, en baisse de 10% crise oblige). On continue à faire de la dette sur de la dette, les beaux parleurs n’étant pas capables de nous sortir une vraie solution, (le veulent ils?). L’Argentine en son temps a dit non, plus proche de nous l’Irlande a dit non! Sommes nous capables de dire non? d’accepter plusieurs années de privations pour nous sortir de l’ornière? Sommes nous capables de retrousser nos manches pour retrouver notre souveraineté, notre liberté ou allons nous encore nous mettre à genoux ? Il semblerait que non…. le conditionnement est arriver à son apogée, les moutons vont aller manger dans la main de leurs champions, sans même savoir qu’ils ont tous lu Pavlov. 
Alors que la pauvreté se développe en France, le pouvoir mène la guerre à ces nouveaux prolétaires qu’il accuse de profiter de l’assistance de l’Etat. De nombreuses enquêtes et analyses tentent de saisir ce refus de protéger les plus faibles.

Les pauvres n’ont pas que la vie dure : la peau aussi.

Tenus d’encaisser les attaques et le mépris des élites gouvernantes sur leur supposée désinvolture ou leur manière de profiter de l’assistance de l’Etat, ils se heurtent aujourd’hui au pire renversement vicieux qui soit : plutôt que victimes, ils seraient la cause du mal français, voire des privilégiés de l’ordre social !

Il suffit d’écouter Nicolas Sarkozy, judicieusement baptisé « président des riches » par les sociologues Monique et Michel Pinçon-Charlot, pour mesurer combien les classes populaires font l’objet d’une mise en cause inédite.

En proposant un référendum pour punir les chômeurs qui refuseraient une formation ou un emploi, Sarkozy a pris pour cible les classes populaires, dont il réactive en creux l’étiquette historique de « classes dangereuses ».

Cette dérive succède, entre autres, au » cancer » de la société française que représenterait l’assistanat, selon le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, Laurent Wauquiez.

Et cette volonté de mener la guerre aux pauvres souligne paradoxalement combien l’enjeu des classes populaires redevient central dans le débat public……….

[...]

Le mythe du « chômeur volontaire »

A partir de là, comment interpréter la fixation obsessionnelle de la droite sur « la France des assistés » ? Pourquoi l’Etat, pourtant complice de cette précarisation sociale généralisée, se retourne-t-il contre ceux qu’il est censé protéger ?…..

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