Capture d'écran du witter officiel des Forces de Défense d'Israël |
Sur le compte Twitter officiel de l'armée, le message est clair :
« Un garde frontière et un citoyen français ont été légèrement blessés par des pierres lancées sur eux au cours d'une émeute illégale et violente à Nabi Saleh. » (voir photo ci-dessus).
Le commandant Peter Lerner des Forces de Défense d'Israël précise « qu'une française activiste a été blessée par une pierre jetée par des palestiniens non-violents ».
Pourtant, Amicie explique :
« Nous étions environ une vingtaine sur la route face aux soldats. Sur la montagne voisine, d'autres Palestiniens catapultaient des pierres. Les soldats israéliens étaient très agressifs, ils ont tiré énormément de gaz lacrymos dès le début.
Mais le problème, c'est qu'au lieu d'être jetées en l'air ou au sol, elle étaient lancées à hauteur d'homme. J'ai été blessée à la tête à la fin de la manifestation. »
Elle précise :
« Quand ils ont appris que j'étais française, les soldats israéliens étaient paniqués. Ils m'ont tout de suite dit que j'avais été frappée par une pierre lancée par un palestinien. Mais sur une vidéo, on peut clairement voir que j'ai été touchée à cause d'un soldat israélien. »
Quelques heures après, une vidéo postée sur YouTube montre la scène :
Le commandant israélien Peter Lerner a reconnu vendredi soir, toujours via Twitter que c'était bien « des gaz lacrymogènes qui [avaient] ricoché pour atteindre un activiste ».
Capture d'écran du message Twitter du commandant Peter Lerner des Forces de Défense d'Israël |
Pourtant, Amicie explique :
« Nous étions environ une vingtaine sur la route face aux soldats. Sur la montagne voisine, d'autres Palestiniens catapultaient des pierres. Les soldats israéliens étaient très agressifs, ils ont tiré énormément de gaz lacrymos dès le début.
Mais le problème, c'est qu'au lieu d'être jetées en l'air ou au sol, elle étaient lancées à hauteur d'homme. J'ai été blessée à la tête à la fin de la manifestation. »
Elle précise :
« Quand ils ont appris que j'étais française, les soldats israéliens étaient paniqués. Ils m'ont tout de suite dit que j'avais été frappée par une pierre lancée par un palestinien. Mais sur une vidéo, on peut clairement voir que j'ai été touchée à cause d'un soldat israélien. »
Quelques heures après, une vidéo postée sur YouTube montre la scène :
Le commandant israélien Peter Lerner a reconnu vendredi soir, toujours via Twitter que c'était bien « des gaz lacrymogènes qui [avaient] ricoché pour atteindre un activiste ».
Depuis plus deux ans, des villageois, des militants israéliens d'extrême gauche et des pro-palestiniens manifestent chaque vendredi après-midi dans plusieurs villages (dont celui de Nabi Saleh) pour contester l'extension de la colonie voisine juive Halamish.
Adrien, un ami d'Amicie vivant à Ramallah, détaille :
« Nabi Saleh est particulièrement sensible à l'occupation et à la colonisation israélienne qui n'a jamais cessé car le village est entouré de colonies.
Les routes qui l'entourent sont souvent fermées ou coupées (le samedi pour shabbat), car elles sont contrôlées par Israël. Des manifestations de ce type existent dans d'autres villages : Nailin et Bailin notamment. »
Le 10 décembre, Moustapha Abderrazek al-Tamini, un activiste palestinien de 28 ans a trouvé la mort après avoir été touché au visage par une cartouche de gaz lacrymogène à Nabi Saleh.
Un scénario qui ressemble fortement à ce qu'a vécu Amicie. Admise à l'hôpital, la plaie suturée, elle se repose désormais chez elle.
Source: Rue 89
Adrien, un ami d'Amicie vivant à Ramallah, détaille :
« Nabi Saleh est particulièrement sensible à l'occupation et à la colonisation israélienne qui n'a jamais cessé car le village est entouré de colonies.
Les routes qui l'entourent sont souvent fermées ou coupées (le samedi pour shabbat), car elles sont contrôlées par Israël. Des manifestations de ce type existent dans d'autres villages : Nailin et Bailin notamment. »
Le 10 décembre, Moustapha Abderrazek al-Tamini, un activiste palestinien de 28 ans a trouvé la mort après avoir été touché au visage par une cartouche de gaz lacrymogène à Nabi Saleh.
Un scénario qui ressemble fortement à ce qu'a vécu Amicie. Admise à l'hôpital, la plaie suturée, elle se repose désormais chez elle.
Source: Rue 89
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