C’est donc par l’Isère qu’Hervé Morin a attaqué hier son tour de France électoral après sa déclaration de candidature à la présidentielle dimanche en Normandie.
Plus spécialement consacrée à l’économie, cette visite a débuté le matin par une PME familiale, la société Depagne, dont Christian Coigné, le président départemental du Nouveau Centre (NC) et maire de Sassenage, a été vingt années durant le directeur technique.
Chez Depagne, puis au Club de la presse de Grenoble, Hervé Morin a plaidé pour l’avènement d’un nouveau type de contrat de travail. Il s’agirait en l’occurrence d’un “contrat de travail unique à droits progressifs” destiné à remplacer les actuels
contrats à durée déterminée (CDD) et indéterminée (CDI). “On a un problème de compétitivité, et ce n’est ni avec l’Inde ni avec la Chine, a-t-il développé, mais avec les autres pays d’Europe”. Pour y remédier, les 30 milliards de “cotisations famille” ne seraient plus assurés par les entreprises, mais par une “TVA emploi”.
contrats à durée déterminée (CDD) et indéterminée (CDI). “On a un problème de compétitivité, et ce n’est ni avec l’Inde ni avec la Chine, a-t-il développé, mais avec les autres pays d’Europe”. Pour y remédier, les 30 milliards de “cotisations famille” ne seraient plus assurés par les entreprises, mais par une “TVA emploi”.
Outre cela, il propose que la durée légale du travail passe à” 37 heures hebdomadaires à salaire constant, ce qui créerait automatiquement 0,3 % de croissance et réduirait les déficits publics de 10 à 15 milliards”.
Excluant toute alliance avec un candidat de gauche comme de se retirer avant le soir du premier tour, Hervé Morin a enfin considéré : “Je suis dans le costume de François Bayrou en 2002”.
Source: LeDauphiné.com
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