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23 nov. 2011

L'UMP veut un «FBI» de la lutte contre les fraudes

Cette brigade serait composée d'inspecteurs qui agiraient en lien avec les contrôleurs des différentes branches de la Sécu, les services fiscaux et la police.
L’UMP va plaider mardi, en présentant son programme économique et social pour 2012, pour la création d’un «FBI» de la lutte contre les fraudes fiscales et sociales.


«Nous engagerons une lutte déterminée contre la fraude et nous ne tolèrerons pas que certains se placent dans la position du passager clandestin. Nous ferons une transparence totale sur le versement des aides et leur contrôle», peut-on lire parmi les propositions retenues par le parti majoritaire pour le volet économique et social de son programme pour 2012, qui sera dévoilé ce mardi lors d’une convention décentralisée à Lambersart (Nord), près de Lille.

Si la création, en 2008, de la Délégation nationale à la lutte contre les fraudes (DNLF), rattachée à Bercy, a marqué «un progrès majeur», «il faut aller encore plus loin», estime l’UMP.

Ce corps national d’inspecteurs, directement rattaché à la DNLF, agirait en lien avec les contrôleurs des différentes branches de la Sécurité sociale, les services fiscaux, les services de police. Ce «FBI» aurait compétence pour les affaires les plus lourdes.

L’UMP, qui se présente comme «le parti des droits et des devoirs», préconise aussi la création d’un «fichier national des fraudeurs sociaux» afin de lutter contre la récidive et «d’aggraver progressivement» les sanctions.

Comme il l’avait déjà présenté en juin dernier, le parti présidentiel veut instaurer «une carte sociale sécurisée». Sur le modèle de la Carte Vitale, chaque citoyen deviendrait titulaire d’une carte sociale biométrique et d’un numéro unique d’enregistrement. Cette carte, destinée à limiter la fraude, permettrait à son titulaire de «percevoir des prestations et de les faire évoluer en cas de changement de situation».

L’UMP propose aussi de fusionner la Prime pour l’emploi et le RSA et de rendre les allocations chômage dégressives dans le temps mais uniquement «dès lors que le taux de chômage commencera à diminuer».

Le parti présidentiel veut aussi, pour les bénéficiaires du RSA, que le cumul des revenus sociaux issus des droits connexes et tarifs mis en place par les collectivités locales ne dépasse pas 75% du Smic.

(Source AFP)

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