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27 nov. 2011

Droit de vote des étrangers : tir de barrage de Fillon et Guéant

François Fillon a fustigé samedi devant des cadres UMP réunis à Paris les
"attaques calomnieuses" qui visent le secrétaire générale de l'UMP,
Jean-François Copé, pour ses liens avec l'intermédiaire en armement
Ziad Takieddine, mis en cause dans l'affaire Karachi. | Martin Bureau
Ils veulent en faire un axe fort de la campagne présidentielle. Invité dimanche matin au «Grand rendez-vous Europe 1-Le Parisien-I-télé», le ministre de l'Intérieur martèle son opposition ferme au droit de vote des étrangers, emboitant le pas à Nicolas Sarkozy et François Fillon. «Le droit de vote est indissociable de la nationalité, déclare-t-il. On ne tronçonne pas le droit de vote». Pour Claude Guéant, très proche du président, si Nicolas Sarkozy a changé d'avis sur ce thème, c'est parce qu'«il est devenu président de la République».
Même s'il se défend «d'avoir des convictions sans que ce soit pour se déterminer par rapport au PS», le ministre tacle «l'accord PS-Vert, qui devient le programme du PS». Selon lui, ce texte «prévoit l'éligibilité». «Je n'ai pas envie de voir, en Seine-Saint-Denis, la majorité des maires devenir étrangers», dénonce-t-il. L'occasion d'enchaîner sur ses objectifs en terme d'immigration en France. « Nous acceptons 200 000 étrangers par an, c'est trop», déclare Claude Guéant. Son objectif : «diminuer de 20 000»

Fillon s'y oppose «de toutes ses forces»

Samedi, c'est François Fillon qui a assuré s'opposer «de toutes ses forces», selon ses propres termes, au droit de vote des étrangers en France. Lors d'un séminaire UMP qui réunissait des cadres du parti à Paris, le chef du gouvernement a relancé ce thème de campagne remis au goût du jour par Nicolas Sarkozy, mercredi.

Pour le Président et son Premier ministre, le droit de vote doit rester un privilège exclusif lié à la nationalité, et ne doit pas correspondre à un «droit de vote à géométrie variable». Une attaque en règle contre les socialistes et une proposition de loi de la gauche du Sénat, qui sera étudiée le 8 décembre à la Haute Assemblée. Nicolas Sarkozy, pourtant favorable en 2001 et en 2005, a changé d'avis sur le droit de vote des étrangers hors UE aux élections locales. «Une telle proposition est hasardeuse», a expliqué le chef de l'Etat.

«Je m'oppose de toutes mes forces au droit de vote des étrangers aux élections locales que la majorité socialiste du Sénat s'apprête à débattre et à adopter», a enchaîné le premier ministre samedi après-midi. Pour lui, la mesure serait même «une sorte d'atteinte à un fonctionnement normal de la démocratie».

«Je suis contre les communautarismes, c'est pourquoi je suis contre le droit de vote à géométrie variable», a également prévenu François Fillon. Pour lui, le droit de vote des étrangers «tourne le dos à notre tradition d'intégration, et l'intégration signifie que l'étranger qui souhaite jouir de tous les droits civiques est invité à rejoindre pleinement la Nation en devenant citoyen français».

Leparisien.fr                                                                                                           M.P. | Publié le 26.11.2011, 16h19 | Mise à jour : 27.11.2011, 11h41  

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