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27 sept. 2011

Mondialisme, finances, socialisme et agriculture...Incompatibilité?


A l'occasion de l'inauguration du site des terres à l'Envers, à Oberhausbergen, dans le Bas-Rhin, le président de la république a invité les agriculteurs à augmenter leur production en échange d'une diminution des « charges », une sorte de production de masse afin d'être compétitif au niveau mondial, comme si tous les français mangeaient à leur faim et dormait dans un lit douillet tous les soirs. On n'ose à peine imaginer les moyens mis en œuvre pour répondre à ses critères même si on a pu entrevoir certaines de leur conséquence avec tous les cas d'intoxication et de décès dus à la consommation de produits issus de l'agriculture bruxelloise.


"D'ici à 2050, le monde a besoin d'une augmentation de la production agricole de 70%. La seule direction possible, c'est une augmentation de la productivité", a-t-il dit dans un discours prononcé à l'issue d'une visite de la manifestation.
"Qui va profiter de cette augmentation de la production ? Est-ce que c'est les Américains ? Est-ce que c'est les pays émergents ? Ou est-ce que c'est nous, Français et Européens ? », a ajouté le Président, qui était accompagné de son ministre de l'Agriculture, Bruno Le Maire.
Par la suite, Nicolas Sarkozy a souligné que l'agriculture est un des rares secteurs qui apportent des excédents commerciaux à la France. Avec toutes les richesses que recèlent le territoire, tant au point de vue artisanal que technologique, notamment, c'est sa mauvaise exploitation et une politique trop tourné vers l'extérieur, qui en sont les causes, et non pas le manque de productivité des agriculteurs.
"La position de la France sur l'ouverture de notre marché au Mercosur, c'est non", a-t-il ajouté, en référence aux négociations en cours entre l'Union européenne et les pays d'Amérique du sud.
Rien d'étonnant lorsque l'on se penche sur les orientations largement anti-Nouvel Ordre Mondial des gouvernements sud-américain et l'atmosphère anti-impérialisme qui y règne...
Enfin, comme le président était fatigué de son voyage en Libye, il n'a sacrifié que deux heures à la visite des « Terres à l'envers », la vitrine des productions alsaciennes étendues sur 120 hectares, on voit comme le contact avec la terre de France et ceux qui la travaillent lui est agréable.

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