Blogger Tips and TricksLatest Tips And TricksBlogger Tricks

16 févr. 2015

Solidaire, la Syrie assadiste résiste …



Malgré tous les complots et les ruses, la Syrie reste, encore, soudée et solidaire face aux ennemis agissant sous la houlette des Etats-Unis et du régime sioniste. Le président syrien, Bachar al-Assad l'a démontré, lors de sa récente interview avec la chaîne de télévision BBC au cours de laquelle, Assad a réitéré ses messages à l'adresse des Etats-Unis et d'autres pays occidentaux pour qu'ils relisent, de nouveau, et avec plus d'attention, le plan politique de la Syrie pour l'étape prochaine, plan qui donne une place particulière aux acquis et victoires militaires de l'armée syrienne sur divers champs d'opération, de Deir Ezzor dans l'est, à Deraa et Quneitra dans le sud, en passant par Alep dans le nord. Ce qui a été obtenu à l'aide des efforts de la Russie dans la tenue de la conférence de Moscou et qui rendra de plus en plus compliquée la situation en Syrie.


Entre temps, il ne faut pas ignorer les questions d'ordre économique qui font partie intégrante de la crise en Syrie, étant donné que les affaires économiques sont, naturellement, liées aux positions politiques. Or tout annonce l'intention de l'Occident d'augmenter les pressions contre la Russie au sujet de certains dossiers dont les ressources en énergie. Des lobbies financiers qui règnent sur les pays occidentaux, ont alors opté pour la politique de la réduction du prix de pétrole, entraînant la baisse, en mois dernier, des cours du brut, au plus bas niveau durant ces dernières années. A qui porte préjudice cette politique? Certes à l'Iran et à la Russie, l'imaginent les Etats-Unis et les autres pays occidentaux; les deux principaux protecteurs de l'ordre syrien qui ont, d'ailleurs, beaucoup aidé la Syrie pour qu'elle puisse maintenir sa stabilité politique, militaire et économique.

Cependant, la confiance en soi considérable dont le président syrien a fait preuve lors de son entretien avec la BBC prouve de la meilleure manière qu'Assad est bien conscient de la place qu'occupe la Syrie dans les équations régionales de l'Occident d'autant plus qu'il est sûr de la fidélité de ses alliés tels que l'Iran, la Russie et la Chine. Assad reste, d'ailleurs, déterminé à ce que la guerre dont la Syrie s'engage est une auto-défense et pas la violation des règles de la guerre. C'est, en fait, Washington qui, se voyant au seuil du gouffre, a lancé le complot de la réduction des cours du brut pour ainsi diminuer, peut-être, les aides apportées à la Syrie, et aplanir le terrain aux terroristes pour qu'ils puissent renverser l'ordre syrien. C'est ainsi que l'arme du pétrole s'est transformé, grâce à l'Arabie saoudite et les Cheikhs du golfe Persique, en une arme stratégique face à la Syrie et ses amis et protecteurs.

Quoi qu'il en soit, le président syrien est, plus que jamais, convaincu, vu les soutiens de ses alliées, que la résistance est la seule voie pour faire face à l'influence des Etats-Unis en Syrie et que la Syrie ne se transformera jamais en la scène de fréquentations de l'Occident même si la guerre perdure encore des années! En plus, le régime sioniste sait bien que les opérations de l'armée syrienne dans le sud du pays visent, en premier lieu, les agressions de ce même régime sans manquer de répondre les attaques ses mercenaires, les groupes terroristes takfiris qui se sont rendus des quatre coins du monde vers la Syrie non pas pour faire avancer le processus des changements démocratiques en Syrie... Qui s'en doute un seul instant que les takfiris puissent apporter la démocratie? N'est-ce pas en Arabie saoudite qu'on compte le nombre, le plus élevé de violations des droits de l'Homme? N'est-ce pas en Arabie saoudite qu'aucune élection ne se déroule et qu'aucune loi démocratique ne puisse s'appliquer?

La question qui se pose, alors, c'est de savoir si le régime sioniste procédera à des agissements, vis-à-vis des récentes avancées de l'armée syrienne dans le front du sud de la Syrie. La réponse, on peut la trouver dans l'interaction entre les Syriens avec la Coalition américaine qui vacille entre le soutien au terrorisme et le combat contre le terrorisme! C'est justement ce que Damas a bien compris; d'où son refus de toute interaction avec les membres de cet axe. Assad poursuit les opérations politiques et le processus politique du pays, repérant, avec attention, tout agissement des ennemis pour y répondre au temps et lieu opportun et de la manière convenable...


Aucun commentaire: