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17 févr. 2015

Paris, Copenhague, à qui le tour?






C'est l'hystérie! On avait dit que c'était un centre culturel.

Il s'est avéré n'être qu'un café où se tenait un débat sur «l'art, le blasphème et la liberté d'expression». Samedi dernier, la façade de ce café situé au centre de Copenhague a été criblée de balles. Les personnes qui se trouvaient à l'intérieur du café n'ont pas été touchées. Par contre, à l'extérieur, une personne a été tuée et trois policiers en faction ont été blessés. Hier, la police danoise a affirmé avoir abattu l'auteur des tirs contre le café tout en refusant de livrer son identité. Les faits s'arrêtent là. Autour de ces faits, les médias internationaux s'exercent à monter une véritable «mayonnaise» qui relègue au second plan l'événement lui-même. Ces médias ont «remarqué» que non loin du café se trouvent une gare et... une synagogue.

 Peu importe à quelle distance. Ils ont relevé aussi qu'à l'intérieur du café se trouvait un historien de l'art suédois (pas danois) qui, à ses heures perdues, a publié dans un journal suédois, en 2007, un dessin blasphématoire contre l'islam. Depuis, il circule entouré de gardes du corps. Son dessin relayait les fameuses caricatures danoises anti-musulmans publiées, elles, en 2005. Cela suffit à ces médias pour faire endosser l'événement au «terrorisme islamiste». Depuis, c'est à celui qui colle Copenhague aux attentats de Paris pour y trouver un prolongement. Comme ce raisonnement absurde de l'historien suédois qui «rappelle» les dessinateurs de Charlie Hebdo. Absurde car on oublie que cela se passe au Danemark et que le journal des fameuses caricatures (qui ne doit pas forcément être plus loin que la synagogue) n'a pas été la cible du tireur. Chez nous on dit «Mâaza oualou tarete» (traduction: c'est une chèvre même si elle a des ailes). C'est carrément hystérique. On est passé, en quelques jours, de la France menacée par le «terrorisme islamiste» à toute l'Europe en danger «djihadiste». A tel point que Benjamin Netanyahu, le Premier ministre israélien, a appelé, hier, les juifs européens à rejoindre Israël. «A tous les juifs d'Europe: je dis Israël vous attend» a-t-il déclaré. Il n'a, en fait, que répété «l'invitation» faite le 10 janvier dernier à Paris, aux juifs de France, après l'attentat contre Charlie Hebdo. Un attentat qui avait commencé par cibler le journal et des policiers à Montrouge (une policière assassinée) pour «bifurquer» le lendemain sur une supérette «Kasher» où des juifs ont trouvé la mort. Il y a trop de «blanc» dans ces deux attaques (en France et au Danemark). D'abord, le temps. Les terroristes ont mis 10 années pour se rappeler d'une «vengeance» à prendre sur des caricatures blasphématoires? N'est-ce pas trop long? Ces «greffes» du «kasher» de Paris et de la synagogue de Copenhague sur des attaques contre la liberté d'expression, suivies des appels de Netanyahu sont suspectes. Pourquoi la mort du policier Ahmed Merabet et celle du correcteur de Charlie Mustapha Ourad n'orienteraient-elles pas vers une piste islamophobe? Et ce refus de révéler l'identité du tueur danois? Est-ce parce qu'il n'est pas d'origine arabe? Ou africaine? Comme les frères Kouachi? Comme Amedy Coulibaly? Sa photo, publiée hier, est aussi précise que peut l'être une vague silhouette. Sortons des hypothèses pour revenir aux faits. Il se trouve que ces attaques à Paris et à Copenhague interviennent après la reconnaissance de l'Etat palestinien par plusieurs pays d'Europe ainsi que par le Parlement européen. En décembre dernier, quelques jours avant les attentats de Paris, le même Netanyahu avait déclaré que «la reconnaissance européenne d'un Etat palestinien nous éloigne de la paix». Impossible de croire qu'en rejetant tout un peuple c'est travailler pour la paix? Tout le monde sait aussi que la diabolisation de l'islam n'est qu'un leurre. L'Europe n'a vraiment pas intérêt à s'engager sur une fausse piste. Pour sa protection!

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