Alors que l'armée syrienne enregistre d'avancées considérables dans divers régions , les forces gouvernementales et les combattants de la soi-disant «opposition syrienne» ont conclu ces derniers jours des armistices dans la majorité des localités autour de Damas, dont le dernier en date lundi 17 février, à Babila et à Beit Sahm.
Une journaliste de l'AFP qui s'est rendue lundi avec l'armée à Babila a vu des dizaines d'habitants crier : «Un, un, un, le peuple syrien est un !»
Au terme de la trêve, les «rebelles» s'engagent à rendre leurs armes lourdes, à lever les barricades bloquant l'accès à ces agglomérations et à renvoyer les mercenaires étrangers. En échange, les autorités n'engageront pas de poursuites à l'encontre des insurgés et autorisent l'acheminement de denrées alimentaires dans ces localités frappées par la disette.
Jusqu'à présent, les accords concernent seulement certains quartiers de Damas, tels Maadamiya, Barza et Madaya, mais des négociations étaient toujours en cours de finalisation lundi. Ces trêves ont été négociées par des personnalités politiques ou des hommes d'affaires originaires de ces localités.
Avancées stratégiques
Sur le terrain, l'armée syrienne a repris lundi le contrôle total du village alaouite de Maan, dans la province de Hama (centre), où un «massacre» a été perpétré par les groupes armés terroristes début février.
«Des unités de l'armée ont renforcé leur contrôle total sur Maan, après avoir anéanti les terroristes qui s'y étaient infiltrés et qui avaient perpétré un massacre contre les habitants civils, tuant des dizaines d'entre eux, notamment des femmes», a précisé l'agence syrienne officielle Sana, citant une source militaire.
La télévision publique a fait état du «retour de la sécurité» à Maan, dont les habitants sont alaouites. L'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH) a confirmé la reprise de Maan «après des bombardements et des combats».42 civils y avaient été tués par les miliciens de l'opposition armée, dont 14 femmes. Sachant que l'attaque contre Maan avait été perpétrée le 9 février dernier par le Front Islamique (FI), soutenu par l'Arabie Saoudite et le Front al-Nosra d'Al-Qaïda, qui combattent côte-à-côte dans la plupart des régions syriennes. L'ONU avait elle aussi dénoncé «un massacre» dans ce village, faisant état de «dizaines de civils (qui) auraient été brutalement tués».Plus au nord, dans la province d'Alep, l'armée régulière a également repris les deux villages : Tallat-al-Ghali et cheikh-Najjar, selon la chaine de télévision iranienne arabophone al-Alam. Cheikh-Najjar, au nord-est d'Alep renfermait la cité industrielle du gouvernorat. Toutes ses usines ont été pillées par les rebelles et revendues à bas prix en Turquie.
Source : sites web et french.alahednews.com
Le National Emancipé 2014
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