L'armée d'occupation israélienne a arrêté vendredi 21 février trois palestiniens après des affrontements à al-khalil (Hébron), en Cisjordanie occupée. Plusieurs centaines de personnes protestaient, comme tous les ans à la même date, contre la fermeture de la rue Shuhada(rue des Martyrs), interdite d'accès depuis vingt ans à la suite du massacre de la mosquée d'Ibrahim en 1994, lors duquel un colon israélien tua 29 Palestiniens.
Une dizaine de manifestants ont été blessés par des balles caoutchoutées et trois par inhalation de gaz lacrymogènes lors de heurts avec l'armée d'occupation.
Les protestataires ont défilé d'une mosquée de la ville à une position militaire israélienne sur la rue Al-Chouhada scandant «Halte à l'occupation» et «Ni occupation ni colonies».
La rue, une des artères commerçantes d'El-Khalil, a été fermée de façon permanente par l'armée il y a 20 ans à la demande des colons juifs installés dans la partie de la ville sous contrôle israélien, à la suite du massacre par un colon de 29 musulmans en prière.
Le vendredi 25 février 1994, Baruch Goldstein, médecin de la colonie voisine de «Kyriat Arba», avait mitraillé au fusil automatique M-16 les fidèles musulmans dans la mosquée d'Ibrahim, avant d'être lynché par les survivants.
A Gaza, seize Palestiniens ont été blessés par l'armée israélienne dans deux séries de heurts près de la barrière de séparation dans la bande de Gaza. Un garçon de 12 ans a été grièvement blessé à la tête près de Jabalia, a précisé le porte-parole du ministère de la Santé du gouvernement à Gaza, Ashraf al-Qoudra.
Un autre garçon de 12 ans a été blessé grièvement et un officier de sécurité du Hamas a été touché par d'autres tirs de l'armée israélienne près du point de passage de Sufa, à l'est de la ville de Rafah. Des sources de sécurité au sein du Hamas ont expliqué à l'AFP que plusieurs enfants jouaient près de la barrière quand les soldats israéliens leur ont tiré dessus.
Les incidents sont fréquents dans la zone frontalière le vendredi, jour d'une manifestation hebdomadaire à l'appel d'un collectif soutenant les agriculteurs dont les terres se trouvent dans cette zone et dénonçant le blocus israélien de la bande de Gaza.
Source : sites web et rédaction
Le National Emancipé 2014
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