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10 févr. 2014

Deux membres du Conseil National du PS saisissent le CSA contre Alain Finkielkraut

(France Télévisions)"Français de souche". Le mot qui ne passe pas. Deux membres du conseil national du Parti socialiste saisissent le CSA contre Alain Finkielkraut pour avoir prononcé ces mots sur France 2 dans Des paroles et des actes


Mehdi Ouraoui, également ancien directeur de cabinet de Harlem Désir à Solférino, et Naïma Charaï, conseillère régionale, publient ce vendredi 7 février un texte adressé à Olivier Schrameck, président du CSA, pour dénoncer ces mots "inacceptables", "tenus librement à la télévision sur une chaîne publique, par un enseignant". 

Dans leur viseur, l'expression "Français de souche", "marqueur de l'extrême droite", comme l'explique Mehdi Ouraoui au Lab. Mais également un discours dans lequel Alain Finkelkraut "ne veut pas que la France, son enseignement et sa télévision deviennent l’Union soviétique de l’antiracisme sans cervelle". Ni que "la France soit soumise au diktat de la diversité", a-t-il aussi assuré, comme le rapportent les deux socialistes. 

Mehdi Ouraoui et Naïma Charaï en profitent aussi pour pointer la responsabilité des personnalités présentes autour du plateau qui n'ont pas eu de réaction pour condamner ces mots. "Il est encore plus choquant qu’aucun des représentants du service public présents sur le plateau n’ait jugé opportun de relever ni de contredire ces affirmations particulièrement choquantes", défendent les deux socialistes. Parmi eux, le journaliste David Pujadas, mais aussi Manuel Valls, ministre de l'Intérieur. 

"On n'est pas dans une démarche de pénalisation", précise Mehdi Ouraoui. "On ne saisit pas la justice, et le CSA est garant des principes républicains à la télévision. Là, c'est choquant qu'il n'y ait aucune réaction sur le plateau", poursuit-il. 


Pour eux, ces mots sont un danger pour la République : 

  • "Il est dangereux de dire, comme M.Finkielkraut, que certains Français seraient oubliés et d’autres privilégiés en raison de leurs origines, et d’inciter à leur comparaison et à leur confrontation."

Résultat : 

  • "C’est pourquoi nous saisissons aujourd’hui le CSA relativement à l’emploi de l’expression « Français de souche » et vous demandons de prendre toutes les mesures nécessaires au respect des principes fondamentaux de notre République à la télévision."

Voir le communiqué, partagé sur Twitter par Naïma Charaï : 



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