Dans un billet publié sur le Huffington Post le 26 février 2014, Caroline Fourest nous fait part de ses considérations sur la politique ukrainienne et internationale, donnant raison, dans son soutien à la « révolte de Maïdan », aux néo-nazis de Svoboda.
Elle est obligée tout de même d’admettre que Ianoukovitch « a été élu [et qu’] il n’existe aucune preuve qu’il ait triché aux deux derniers scrutins […]. Mais il était clairement un président voyou, à la tête d’un État mafieux, une mafiacratie, où la presse était sous contrôle, où la justice servait à se venger et où des opposants, des journalistes ou des activistes, pouvaient être tabassés en toute impunité. » On croit rêver…
Fourest s’inquiète : « Il existe un risque de voir l’extrême droite profiter de la démocratisation : islamiste dans les pays arabes ou néo-nazie en Ukraine. Mais ce n’est pas une raison pour regretter le départ de Moubarak, Ben Ali ou de Ianoukovitch. »
Même la presse russe, pourtant coupable de tout aux yeux de Fourest, « n’a pas eu à inventer l’existence de manifestants ultranationalistes, bien réels, sur la ligne de front ».
Mais voila, « il ne faut pas s’inquiéter de cette extrême droite, très radicale et même nostalgique du nazisme, que [la “révolte” ukrainienne] perçoit comme les libérateurs de l’emprise bolchevique et donc de l’impérialisme Russe. Elle va peser sur le jeu politique ukrainien de l’après Ianoukovitch. Mais moins que le FN pro-Poutine en France. »
Après « Poutine = Hitler », il semble que le nouveau son de cloche soit donc « Vive Hitler, à bas Poutine ! »
Son de cloche dont Caroline Fourest s’est simplement fait l’écho, car la consigne vient toujours d’en haut :
Source : e&r
Le National Emancipé 2014
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