Peut-être cela donnera-t-il à ceux qui le critiquent sans avoir le spectacle l’occasion d’en savoir un peu plus… Maintenant, un journal, au nom de l’information, peut-il se permettre un tel piratage, même s’ils sont revenus sur leur décision par la suite? Cela mènera le spectateur à se faire son propre avis, et reste politiquement plus correct que d’émettre la moindre opinion qui pourrait être positive.
Au nom du droit à l’information et du jugement « sur pièce », Le Point s’est octroyé le droit d’enregistrer et de diffuser l’ensemble du dernier spectacle de Dieudonné, « Le Mur ».
Mise à jour : Le Point a finalement changé d’avis, et mis à jour son article pour retirer l’intégralité du spectacle, remplacé par des extraits choisis. La mise à jour n’est pas signalée aux lecteurs.
Y a-t-il un droit pour les uns, et un droit pour les autres ? Alors que le droit d’auteur est censé protéger tous les auteurs sans exception, y compris ceux accusés — voire même condamnés — d’antisémitisme et de quenellisme, le journal Le Point s’est trouvé le droit à l’information comme excuse pour enregistrer et diffuser l’intégralité du spectacle de Dieudonné, en audio.
« On ne critique et ne combat efficacement que ce que l’on connaît« , justifie le magazine. « Ce n’est pas un spectacle comique, mais une tribune politique. Pour que vous en ayez le coeur net, nous avons fait le choix d’enregistrer en micro caché Le mur, le one-man-show de celui qu’il ne faut plus désormais qualifier d’humoriste« .
« Tout est donc audible ici. Nous n’avons rien coupé, rien retranché de ce salmigondis imprécatoire. »
Le Point va jusqu’à préciser que deux de ses journalistes ont « dépensé 40 euros pour assister un soir au spectacle« . De l’argent sale, sous-entendu, ce qui n’empêche pas Le Point d’ajouter de la publicité en prélude à l’enregistrement intégral qu’il diffuse.
Source : numerama trouvé sur Actuwiki.fr
Le National Emancipé 2014
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire