L'ancien ministre de la Défense, perquisitionné deux fois dans l'affaire Karachi, est aussi sous le coup d'une plainte de la police pour outrages.
Rien ne va plus pour l'ancien ministre de la Défense François Léotard. Fin janvier, les policiers de la Division nationale des investigations financières ont perquisitionné pour la deuxième fois le domicile de l'ancien ministre d'Édouard Balladur, qui était absent. Et pour cause. Deux mois plus tôt, le 20 novembre, la première descente de police ordonnée par le juge Renaud Van Ruymbeke dans le cadre de l'enquête sur l'affaire Karachi s'était très mal passée. François Léotard s'était opposé avec véhémence à la perquisition, au point que cinq policiers, qui se sont sentis humiliés et insultés, ont déposé plainte pour "outrages". Une démarche exceptionnelle de la part d'un service habitué aux accueils rugueux. Joint par le Point.fr, François Léotard n'a pas souhaité commenter nos informations.