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27 déc. 2013

Un député interpelle Manuel Valls sur le financement des Femen

Mme Valérie Boyer [député UMP de la 1ère circonscription des Bouches-du-Rhône, ndlr] alerte M. le ministre de l’Intérieur sur le mouvement Femen, apparu soudainement en 2008 et qui depuis ne cesse de faire parler de lui, notamment en raison d’une opacité de ses origines, ses motivations profondes et son financement.

En cette période des fêtes de Noël, les manifestations anti-chrétiennes sont de plus en plus virulentes en Europe et notamment en France. Ainsi, au lendemain d’une action exhibitionniste sur la place Saint-Pierre au Vatican, une militante s’est adonnée à un spectacle simulant un avortement à base de foie de veau sur l’autel de l’église de la Madeleine à Paris, provoquant le dépôt d’une plainte du curé de cette église.

Ces profanations obscènes de lieux sacrés démontrent l’irrespect de ces femmes pour les croyances intimes des personnes, leur déni de la liberté de conscience et leur goût de la provocation qui ne semble étonnamment pas attiser les foudres de la justice française. Les agressions répétées de Femen à l’encontre des chrétiens et des religions monothéistes en général dont elles n’apprécient pas la simple existence constituent de véritables compétitions de démonstrations plus choquantes les unes que les autres.

Il est curieux de constater le peu de renseignements juridiques figurant sur le site Internet du mouvement, laissant à penser à une devanture téléguidée par des volontés politiques sous-jacentes et non-déclarées. D’ailleurs, nous savons très peu de choses des femmes faisant partie du mouvement et qui semblent recrutées sur critères physiques exclusivement, comme nous savons très peu de la provenance et de la nature des subventions qui le font vivre.

Il est affirmé que le financement de Femen est assuré par les activistes, par la vente de produits à l’effigie de Femen ainsi que par de généreux donateurs. Pourtant, une journaliste infiltrée a déclaré avoir découvert que les militantes ukrainiennes seraient rémunérées 1 000 dollars par mois, n’étant pas de fait de simples activistes bénévoles. La question à l’heure actuelle est donc de savoir qui finance le mouvement, à l’heure où son budget s’alourdit également des frais d’avocats et de justice. La presse s’est également fait l’écho de subventions et aides en nature, comme le prêt de locaux, accordées par des collectivités locales telles que la Mairie de Paris. Si ces informations s’avéraient exactes, il serait normal d’en faire état et de les justifier.

Madame Valérie Boyer demande donc à Monsieur le Ministre de l’Intérieur de bien vouloir indiquer aux Français les modes de financement de l’association Femen, la nature des revenus de leurs membres notamment les éventuelles prestations sociales qui leur sont octroyées, et s’il considère que les troubles à l’ordre public engendrés par ce mouvement sont acceptables au nom d’une liberté d’expression qui ne respecterait plus les croyances intimes de chacun.


Donc, question justifiée: qui finance ce mouvement? Petit début de réponse avec cet article publié sur Egalité et Réconciliation:


Personne n’ignore aujourd’hui l’existence des Femen, cette organisation apparue comme par enchantement en 2008 et connue pour ses actions coup de poing consistant à exposer bruyamment leurs corps presque nus afin de « défendre avec leurs poitrines l’égalité des genre et l’égalité sociale dans le monde [1] ».

Alors que le mouvement des Femen a germé en Ukraine, on se souviendra, en vrac, de leurs apparitions au défilé annuel pour Jeanne d’Arc, lors de la Manif pour tous, dans l’église Notre-Dame… Avec le blasphème et l’insulte comme étendard constant et assumé. À l’instar des revendications LGBT, il semblerait que l’agressivité et l’hystérie soient très en vogue parmi les progressistes défenseurs de l’« égalité » et de la « liberté ».

Les Femen se revendiquent comme de véritables révolutionnaires libres, se finançant chichement, via la vente de produits dérivés, comme des tee-shirts, les contributions de leurs membres et quelques dons désintéressés. Affirmation qui, aux regards de nombreux faits, à de quoi provoquer l’hilarité. Petite synthèse.

Une large panoplie de soutien officiel

Les soutiens occidentaux adressés aux Femen sont innombrables. Par exemple, le député PS et ex-président de SOS Racisme Malek Boutih a posé à moitié à poil en juillet dernier en leur honneur [2]. Les Femen ont aussi toujours eu le droit aux mots d’amour de Caroline Fourest [3] et aux tendresses de Charlie Hebdo, qui a sorti un numéro spécial Femen [4], quasiment le même jour que l’édition de l’ouvrage Femen, chez Calmann-Lévy, un recueuil de témoignages élaboré par la journaliste de RFI Galia Ackerman [5]. Ça ne s’invente pas…

Mais les pouvoirs publics savent aussi faire preuve de bienveillance. Si les autorités avaient été clairement prévenues de l’intention des Femen de perturber le défilé de Jeanne d’Arc le 12 mai dernier [6], elles n’ont rien fait à ce sujet, sinon déployer un important dispositif pour leur protection.

Tout le monde aura aussi noté la quasi-impunité dont ont bénéficié leurs actions en Europe. Quand bien même elles auraient un petit pépin judiciaire de part leur lutte contre « toutes » les religions, elles peuvent, comme Inna Shevchenko, compter sur la défense de Patrick Klugman, par ailleurs avocat de BHL et ancien président de l’UEJF. Ce dernier affirme ne pas voir le rapport [7]. Puisqu’il vous le dit !

Au niveau financier, En l’absence de démenti, on conviendra que « le camp d’entrainement » (sic) de Femen en France est donc bel et bien subventionné par la mairie de Paris [8]. Parmi les richissimes donateurs officiels des Femen, on notera la présence du patron de presse ukrainien Jeg Sunden, d’origine américaine (et pas seulement… [9]), dont les médias ont assisté, aux cotés de divers ONG, lobby ou médias occidentaux, la révolution orange.

Article complet sur E&R

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