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11 déc. 2013

Selon l’ancien patron du renseignement intérieur français, Bandar ben sultan finance les extrémistes dans le monde arabe

L'ancien patron du renseignement intérieur français, Bernard Squarcini, a révélé que le chef des renseignements saoudiens Bandar ben Sultan finance les groupes extrémistes dans le monde arabe, notamment au Liban. 

Dans son nouveau livre intitulé «Renseignements français : les nouveaux enjeux», M. Squarcini souligne que les groupes extrémistes qui ont prêté allégeance à l'organisation d'al-Qaida, et qui sont basés dans les camps palestiniens près de Saida et de Tripoli, sont financés principalement par le prince Bandar ben Sultan qui adopte une politique régionale indépendante de ses frères et ses cousins. 

Un an et demi après avoir quitté son poste, l'ancien patron du renseignement intérieur français adécidé de jouer cartes sur table et de dévoiler les coulisses de la politique française en Syrie, et de son alliance avec l'Arabie Saoudite et le Qatar. S'attardant sur les grandes transactions, sur les appréhensions quant au retour de milliers d'extrémistes européens combattant en Syrie, et sur le rôle saoudien et qatari dans le soutien des groupes armés, il assure que Bandar ben Sultan est derrière le financement des groupes extrémistes en Afghanistan, en Syrie, au Liban, en Egypte, au nord de l'Afrique. 

Et de poursuivre que le Qatar, grand partenaire commercial et politique de la France, est intéressé par le financement voire l'armement des groupes extrémistes combattant en Afrique contre l'armée française. D'après lui, Doha utilise les ONG pour camoufler et faire passer le soutien logistique et entrainer les groupes fondamentalistes. 

De même, l'Arabie Saoudite a un rôle dans le financement et l'entrainement des groupes extrémistes, poursuit l'ancien chef sécuritaire, qui rappelle que le 22 mars 2013 les renseignements hollandais, britanniques, belges, et français ont tenu une réunion à Dublin pour tirer la sonnette d'alarme suite aux rapports faisant état de centaines d'Européens combattant dans les rangs des groupes les plus extrémistes en Syrie. Ces renseignements craignent leur retour vivants de Syrie. «Dans ce cas, comment qualifier l'Arabie Saoudite et le Qatar de pays amis, au moment où ils agissent contre les intérêts français ? », se demande l'écrivain. 

Squarcini montre dans son livre les profondes divergences entre le ministère français des Affaires étrangères et les services sécuritaires français, expliquant que les changements de positions de la diplomatie française sur la Syrie sont dus à ces divergences. Selon lui, la direction diplomatique française de la crise syrienne s'oppose à la logique, surtout qu'elle a misé sur la chute inéluctable de Bachar el-Assad. Mais celui-ci est sorti plus fort encore après l'affaire des armes chimiques. 

Squarcini constate que son pays a commis beaucoup d'erreurs sur le dossier syrien et que le conflit dans ce pays permet l'expansion méthodique et permanente d'al-Qaida au Moyen Orient. 
Et d'ajouter que les renseignements français savent que parmi ceux qui combattent Bachar elAssad se trouvent des extrémistes du Maroc, de la Libye, de l'Irak, de l'Egypte, d'Afghanistan, du Pakistan et du Daghestan et des centaines de Français. «Allons-nous armer ces gens qui n'affichent pas d'appréciation à nos valeurs démocratiques et laïques» ?, s'est-il interrogé. 

L'ancien patron de renseignements français raconte par ailleurs avoir rencontré de hauts responsables du Hezbollah suite à une médiation syrienne afin d'aider à éviter certains attentats. 
Et d'estimer que la grande menace qui guette la France est « l'islam radical sunnite», sans négliger la dimension chiite et le Hezbollah. Pour lui, c'est l'idéologie des Frères musulmans qui représente la menace primordiale, et la lutte contre cette menace se fait avec l'aide d'autres services de renseignements, dont les services syriens, conclut-il. 

Source : sites web et french.alahednews.com

Le National Emancipé 2013

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