Blogger Tips and TricksLatest Tips And TricksBlogger Tricks

28 déc. 2013

Noam Chomsky et l’aveuglement face au 11 Septembre

En réponse à une question posée récemment lors d’une conférence à l’université de Floride, Noam Chomsky a déclaré que « seul un nombre infime d’architectes et d’ingénieurs » pensait que la version officielle concernant le bâtiment 7 du WTC était sujette à caution. Il a ajouté : « Seuls un ou deux d’entre eux sont tout à fait sérieux. »

Si le fait de signer une pétition publique sur le sujet en fournissant son identité et ses références signifie être sérieux, alors, pour Noam Chomsky, un nombre infime commence à 2 100, sans compter les scientifiques et autres professionnels. Pourquoi Chomsky tient-il des propos si outranciers alors qu’à de nombreuses reprises, il a eu connaissance de faits qui contredisent ses affirmations ?

J’ai personnellement échangé plus de 30 mails avec Chomsky. Lors de ces échanges, il a admis qu’il était « concevable » que des explosifs aient pu être utilisés au WTC. Mais il ajouta que si tel était le cas, c’était l’œuvre de Saddam Hussein ou d’Oussama ben Laden.

En fait, peu importe le nombre de professionnels ou d’intellectuels qui sont disposés à l’admettre. Les faits démontrent que la version du gouvernement américain concernant la destruction du WTC le 9/11 est entièrement fausse. Il n’y a aucune science derrière l’explication du gouvernement concernant le WTC 7 ou les tours jumelles et tout le monde reconnaît, y compris le gouvernement, que le bâtiment 7 est tombé à la vitesse de la chute libre le 11/9. Or ceci ne peut être expliqué que par l’utilisation d’explosifs.

La déclaration fallacieuse de Chomsky concernant le « nombre infime d’architectes et d’ingénieurs » n’est qu’une absurdité parmi les nombreuses autres que cet homme a proférées dans sa réponse à la question posée en Floride. En voici quelques autres :


« [Les scientifiques qui recherchent la vérité sur le 11/9] ne font pas ce que les scientifiques et les ingénieurs font habituellement quand ils pensent avoir découvert quelque chose. Ce que vous faites, quand vous pensez avoir découvert quelque chose, c’est écrire des articles dans des revues scientifiques [il admet “un ou deux articles mineurs”], donner la parole à des organismes professionnels et contacter le département du génie civil au MIT, ou en Floride ou n’importe où ailleurs, et présenter vos résultats. »

J’ai transmis à Chomsky plusieurs articles scientifiques, soumis à comité de lecture et publiés dans des revues de premier plan qui apportent la preuve de la démolition du WTC. Il sait donc que ce qu’il déclare est faux. Je lui ai également fait part de nombreux débats aux États-Unis et au Canada axés sur la théorie de la démolition du WTC, et dont beaucoup se tenaient dans des universités.

J’ai également fait remarquer que le professeur de génie civil du MIT, Eduardo Kausel, avait fait quelques erreurs fondamentales dans ses commentaires publics sur la catastrophe du WTC. Kausel a déclaré dans la revue Scientific American que les tours du WTC « n’avaient jamais été conçues pour résister à des feux de carburant intenses – une erreur de conception majeure ». Kausel a également indiqué que le carburant des avions « avait ramolli ou fondu les éléments de structure – les poutres du plancher et les colonnes – jusqu’à ce qu’elles ressemblent à de la guimauve ». Au risque de proférer une outrance à la Chomsky, je me hasarderai à dire qu’aujourd’hui, pratiquement tout le monde sait que ces affirmations sont fausses.

Chomsky a continué en tentant de dénigrer et minimiser les sacrifices consentis par ceux qui recherchent la vérité.

« On trouve tout un tas de gens qui ont passé une heure sur Internet et qui pensent tout savoir de la physique, mais ça ne marche pas comme ça. »

« Quiconque connaît un tant soit peu l’activisme politique sait que c’est une des choses les plus sûres que vous puissiez faire. C’est pratiquement sans risque. Les gens prennent constamment des risques bien plus importants, et notamment les scientifiques et les ingénieurs. Je pourrais vous en citer de nombreux exemples. Peut-être que des gens riront de vous mais ça n’ira pas plus loin. C’est une démarche pratiquement sans risque. »

Chomsky sait que j’ai été viré de mon poste de directeur de site chez Underwriters Laboratories pour avoir contesté publiquement l’enquête gouvernementale sur la tragédie du WTC. Il sait que beaucoup d’autres ont également souffert de situations similaires, et notamment le physicien Steven Jones de la Brigham Young University et le chimiste Niels Harrit de l’université de Copenhague, qui ont été contraints de démissionner après leurs déclarations. Et même si tout le monde sait que les chercheurs et les universités dépendent des milliards de dollars alloués par le gouvernement, Chomsky laisse entendre que ces financements ne peuvent d’aucune manière être remis en cause par le fait de poser des questions sur les orientations politiques les plus sensibles du gouvernement.

L’absurdité concernant « l’heure passée sur Internet » est ridicule évidemment et Chomsky le sait bien. Jones et Harrit ont plus de références scientifiques que certains professeurs du MIT et nous avons tous passé plusieurs années à étudier les événements du 11/9. J’ai moi-même passé près de dix ans sur ce sujet et j’ai collaboré à de nombreux livres et articles.

Pour amadouer les contestataires, Chomsky a résumé sa vision simpliste des événements du 11/9.


« « Toutefois, il y a une question bien plus importante qui a été régulièrement mise en avant et pour laquelle j’attends toujours une réponse. Il existe une preuve irréfutable que l’administration Bush n’était pas impliquée – une preuve vraiment élémentaire. Vous n’avez pas besoin d’être physicien pour la comprendre, il vous suffit de réfléchir une minute. Il y a deux ou trois faits incontestables :

#1 – L’administration Bush voulait absolument envahir l’Irak. [Il poursuit en disant qu’il y avait de bonnes raisons pour cela et notamment le fait que l’Irak se trouve au centre des régions productrices de pétrole.]

#2 – Ils n’ont pas rejeté la responsabilité du 11/9 sur les Irakiens. Ils ont accusés les Saoudiens, leurs principaux alliés.

#3 – À moins d’être complètement dérangés, ils auraient du accuser les Irakiens s’ils étaient impliqués d’une quelconque manière. »

Il ajoute que « il n’y avait aucune raison d’envahir l’Afghanistan », ce qui n’a été qu’« une perte de temps ».

Au fond, ces trois raisons fondamentales se résument en une seule – Chomsky considère que si l’administration Bush avait été impliquée, elle aurait immédiatement rendu l’Irak responsable des attentats du 11/9. Mais c’est exactement ce qu’ont fait les principaux leaders de l’administration Bush qui ont immédiatement et à plusieurs reprises accusé l’Irak d’être responsable du 11/9. C’était une des deux raisons initiales invoquées par l’administration Bush pour envahir l’Irak.

De plus, Chomsky a indubitablement obtenu une réponse à sa « question fondamentale » quand il a reçu une copie de mon nouveau livre Another nineteenplusieurs mois avant qu’il ne livre ses commentaires. Le livre donne de bonnes raisons – en clair, des preuves accablantes – de suspecter Dick Cheney, Donald Rumsfeld et dix-neuf de leurs collègues d’être derrière les attentats du 11/9. Après avoir écrit qu’il était « très heureux d’apprendre la sortie de ce nouveau livre », il a envoyé son adresse pour recevoir un exemplaire gratuit. Chomsky a confirmé avoir reçu le livre en août et m’a écrit pour me dire qu’il était « heureux d’avoir reçu un exemplaire du livre et espérait pouvoir se pencher dessus rapidement ».

Donc, soit Chomsky a ignoré ma réponse à sa question fondamentale pendant plusieurs mois, soit il sait que ce point particulier n’est plus valide. Qu’est-ce qui pourrait l’amener à feindre une telle ignorance ? Peut-être le fait qu’il perdrait la face s’il devait finalement reconnaître que l’histoire sur le 11/9 est bien plus complexe.

En tout cas, quand un nombre minuscule commence à 2 100 et que « des preuves accablantes » pour exonérer l’administration Bush se résument à une mauvaise hypothèse, cela nous remet en mémoire les enjeux cachés derrière le 11/9. Quand l’évidence est présentée avec des preuves substantielles de complicité de la part d’institutions et de leaders du gouvernement, elle devient soit incontestable soit trop sensible pour être dévoilée.

Kevin Ryan, 29 novembre 2013

Article original en anglais : digwithin.net

Traduction et source : Reopen911

Le National Emancipé 2013

Aucun commentaire: