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6 déc. 2013

L’homme à l’origine du film La Marche participe à un « programme éducatif » sur Israël

Nader Boussandel, l'homme sans qui le film La Marche n'aurait pas vu le jour, revient d'un voyage "éducatif" en Israël organisé par un puissant lobby sioniste américain. Décryptage.

Trente ans après la marche contre le racisme et pour l'égalité, un film -censé honorer la mémoire des manifestants- est à l'affiche: dénommé La Marche, l'oeuvre cinématographique résulte de la médiation fructeuse opérée par Nader Boussandel. Cet acteur du film a mis en relation la scénariste Nadia Lakhdar (porteuse du projet), le réalisateur Nabil Ben Yadir et le producteur Hugo Sélignac. Dans l'histoire (très) librement inspirée des évènements de 1983, il incarne le personnage fictif de Yazid Taleb, un guitariste amateur surnommé "Elvis" dont le keffieh palestinien autour du cou est systématiquement présent à l'image.

Ce motif vestimentaire -politiquement connoté- n'est jamais expliqué tout au long du film tandis que des éléments totalement imaginaires (parmi lesquels la violente inscription d'une croix gammée sur une marcheuse) viennent régulièrement encombrer la narration, dès lors approximative, des faits historiques.

Peu de temps après le tournage, l'acteur se rendait, du 22 au 27 juin, en Israël -en compagnie de plusieurs "leaders d'opinion français"- afin d'y suivre un "séminaire éducatif" selon les termes employés par ses guides: les cadres du Project Interchange, un programme relevant de l'American Jewish Committee.


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