Victimes d'un échange de tirs dans Bangui, deux parachutistes du 8eme régiment d'infanterie de Castres sont décédés. Ils sont les premières victimes françaises de l'opération militaire lancée dans le pays.
Deux soldats français du 8ème régiment de parachutistes d'infanterie de marine de Castres ont ététués dans la nuit de lundi à mardi 10 décembre, lors d'un accrochage en Centrafrique, indique l'armée française à BFMTV. Ils ont été tués dans Bangui, la capitale du pays, au cinquième jour de l'opération française «Sangaris» pour rétablir la sécurité dans la région.
«Ils ont perdu la vie pour en sauver beaucoup d'autres», écrit l'Elysée dans un communiqué, faisant part de sa «profonde tristesse».
Cette nuit, l'état-major de l'armée française avait assuré que la population de Bangui n'était plus menacée. Les soldats français ont entamé lundi une délicate opération de désarmement des milices et groupes armés, après une nouvelle vague de violences meurtrières qui avait fait près de 400 morts dans la capitale.
L'Elysée a annoncé ce mardi matin une visite surprise de François Hollande dans le pays. Le président français, accompagné du ministre des Affaires étrangères Laurent Fabius, s'arrêtera mardi soir à Bangui, la capitale centrafricaine, après avoir assisté à la cérémonie d'hommage à Nelson Mandela à Soweto, en Afrique du Sud.
Quelque 1.600 soldats français sont déployés en Centrafrique aux côtés de 2.500 soldats de la force africaine.
Source : Le Figaro
Le National Emancipé 2013
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