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Ces sirènes fonctionnent «lors d’une grande catastrophe comme un nuage toxique ou un accident nucléaire…
Et vous, sauriez vous quoi faire si le son strident des sirènes du Réseau national d’alerte se mettait soudainement à retentir? Les Français connaissent tous les hurlements des sirènes, testées tous les premiers mercredi du mois à midi, mais ils sont seulement 22% à savoir quoi faire si jamais elles alertaient d’un danger imminent, selon un sondage publié ce vendredi.
Et ces personnes interrogées de citer spontanément parmi les consignes qu’ils pensent devoir suivre: «s’enfermer et rester chez soi» (34%), «confinement et calfeutrer les portes et fenêtres» (19%), «allumer la radio et écouter les messages d’information» (13%), mais aussi … «déclencher une alarme ou une sirène» (26%). Ce sondage Ifop a été commandé par le ministère de l’Ecologie à l’occasion des Assises nationales des risques naturels qui se tiennent les 2 et 3 décembre à Bordeaux.
«Rejoindre sans délai un local clos»
Les 4.300 sirènes du réseau national d’alerte (RNA) de France métropolitaine, héritées de la seconde guerre mondiale, doivent permettre «lors d’un accident majeur ou d’une grande catastrophe (nuage toxique, accident nucléaire…)», d’attirer «rapidement l’attention des populations pour qu’elles prennent les mesures de sauvegarde appropriées», écrit le ministère de l’Intérieur sur son site.
La sirène est alors un son modulé montant et descendant, composé de trois séquences d’une minute 41 secondes, et séparées par un silence de 5 secondes.
En cas d’alerte, il est recommandé de «rejoindre sans délai un local clos, de préférence sans fenêtre, en bouchant si possible soigneusement les ouvertures (fentes, portes, aérations, cheminées…), arrêter climatisation, chauffage et ventilation, et se mettre à l’écoute de la radio : France Inter, France Info ou des radios locales».
Ne pas téléphoner
En revanche, il faut s’abstenir de «rester dans un véhicule», «d’aller chercher ses enfants à l’école», «de téléphoner (les réseaux doivent rester disponibles pour les secours), «de rester près des vitres» ou encore «d’allumer une quelconque flamme».
Globalement, une majorité de Francais s’estiment mal informés sur les risques naturels (63%) et industriels (75%) auxquels ils sont exposés. Ils sont également 77% à se dire mal informés sur le fonctionnement des assurances en cas de catastrophe naturelle.
Le sondage a été réalisé sur un échantillon de 1.001 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus, par internet entre les 13 et 15 novembre 2013.
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