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26 nov. 2013

Les deux esclavagistes de Londres étaient des militants d’extreme gauche

Le couple arrêté à Londres pour avoir retenu trois femmes pendant trente ans était à la tête d’un collectif communiste révolutionnaire. Il portait un culte à Mao Tsé-toung.

Les trois femmes retenues pendant 30 ans dans une maison de Lambeth, (sud de Londres) vivaient dans une sorte de « communauté », a révélé samedi Scotland Yard. Selon The Telegraph, le couple arrêté était à la tête d’un collectif d’extrême gauche avec Mao comme maître spirituel.

Le mari et sa femme, tous deux âgés de 67 ans et d’origine indienne et tanzanienne, sont arrivés en Grande-Bretagne en 1960. Dix ans plus tard, ils ont créé un collectif et un squat communiste notoire à Londres. En 1978, la police perquisitionna les locaux puis arrêta 14 membres de l’organisation, y compris les deux dirigeants. Ils ont été reconnus coupables d’avoir agressé un agent de police puis placés en prison.

Chute du capitalisme

Basé plus tard à Brixton, au sud de Londres, le couple se mit à recruter des femmes d’autres groupes d’extrême-gauche en les encourageant à s’engager dans « un travail révolutionnaire ».

Selon les premiers éléments de l’enquête, la victime malaisienne de 69 ans et l’Irlandaise de 57 ans auraient dans un premier temps rejoint le couple en raison de leurs convictions politiques. « Nous pensons que les deux victimes plus âgées ont rencontré le suspect à Londres en raison de leur idéologie commune », déclare Steve Rodhouse, responsable de l’enquête.

« Une mouche piégée »

La victime de 30 ans, citoyenne britannique, serait la fille de l’homme de la maison. Elle a apparemment passé toute sa vie en captivité. Selon The Telegraph, elle aurait envoyé plus de cinq cents lettres à un voisin, dont elle serait tombée amoureuse. « Ils m’ont emprisonnée ici, toutes les portes et fenêtres sont verrouillées. Je ne peux pas sortir de mon propre chef », a-t-elle ainsi écrit.

Une lettre en particulier a été publiée dans divers journaux britanniques, où elle compare son existence à celle d’une « mouche piégée dans une toile d’araignée ». « Ces monstres ici sont fous, mauvais et racistes », écrit-elle en désignant le couple arrêté.

« Menottes invisibles »

D’après les enquêteurs, les trois femmes n’ont jamais été physiquement enfermées dans l’appartement du couple. Elles étaient détenues par des « menottes invisibles » et soumises à un « contrôle émotionnel » particulièrement fort.

Soupçonnés d’esclavage et de servitude domestique ainsi que d’infraction aux lois sur l’immigration, les deux accusés ont été arrêtés puis remis en liberté sous caution.

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